La ligne de chemin de fer entre Port Sainte-Marie et Condom dessert les régions Nouvelle-Aquitaine et Occitanie.
Ces régions envisagent de donner l’autorisation au déferrement de cette ligne à SNCF Réseau.
Cette décision participerait à enclaver encore plus les territoires situés autour de cette ligne : des territoires agricoles qui ont besoin de structures de transport performantes pour exporter leurs productions.
La remise en exploitation permettrait de transporter le contenu des quatre silos présents le long de la ligne par le rail, comme sur la liaison Auch-Agen, réouverte pour le fret. Les transporteurs, au niveau national, sont demandeurs de ce report modal.
A l’heure où tous les signaux sont au rouge concernant les émissions de gaz à effet de serre, la pollution aux particules fines dont on connaît les effets désastreux sur le plan sanitaire et la nécessité de mieux desservir les territoires ruraux en transports publics, des moyens financiers conséquents doivent être injectés dans le rail, pour le fret et les voyageurs, sur les lignes régionales et interrégionales dont Auch-Agen et Port-Sainte-Marie-Condom sont des maillons essentiels.
La ligne Port Sainte-Marie dessert plus de 53 000 habitants dont deux sous-Préfectures (Nérac et Condom), et permet l’ouverture vers d’autres branches, dont celle d’Agen.
Enfin, ces territoires sont également attractifs sur le plan touristique. Larressingle, la rivière Baïse, ou l’association du vélorail de l’Albret, à qui la fin de leur activité a été brutalement signifiée.
Des trains réguliers et quotidiens renforceraient l’exploitation de la ligne.
Il est nécessaire que les deux régions, comme pour la ligne Auch-Agen, s’unissent dans un projet commun de réouverture de cette ligne de desserte fine du territoire, ouvrant aux habitants et aux touristes la perspective d’une alternative à la voiture.
Le groupe écologiste, solidaire et citoyen du Conseil Régional de Nouvelle-Aquitaine