Les élu·es écologistes du Conseil régional ont apposé une plaque à l’emplacement de l’ancien immeuble Le Signal, le dimanche 15 septembre à Soulac-sur-mer (Gironde), à l’occasion de leur séminaire de rentrée. Soulac fait partie des communes les plus touchées par l’érosion côtière. Le Signal, détruit en février 2023, est le témoin du recul des côtes sous l’effet du dérèglement climatique. Lors de sa construction entre 1965 et 1970, cet immeuble de quatre étages se trouvait à 200 m de l’océan. Depuis, le trait de côte a reculé de 4,5 mètres par an. Et, après plusieurs années de procédures pour ses propriétaires subissant ces réalités climatiques, Le Signal est devenu un symbole du péril qui menace l’environnement, les constructions et les activités.
« Nous avons souhaité apposer cette « épitaphe » du Signal pour informer le grand public que le dérèglement climatique est déjà là et qu’il fait déjà des ravages, explique Christine Seguinau, conseillère régionale écologiste et coprésidente du groupe. Nous souhaitons rappeler que nous sommes pleinement engagés dans la lutte contre le réchauffement
climatique et ses conséquences sur la vie des Néo-Aquitains. »
Les élu·es écologistes du Conseil régional batailleront à nouveau au sein du Conseil régional, notamment au moment de la discussion du budget, en oeuvrant en faveur de politiques respectueuses des limites planétaires et en faveur de l’accompagnement des populations.
« L’adaptation sera efficace si, et seulement si, la neutralité carbone est atteinte d’ici 2050, souligne Stéphane Trifiletti. Or cette année, la concentration de dioxyde de carbone dans l’atmosphère a enregistré un bond sans précédent (+ 4,7 ppm d’augmentation par rapport à 2023). Il s’agit de la plus forte hausse annuelle jamais observée depuis le début des relevés en 1958. Les élu·es écologistes s’engagent à tout mettre en oeuvre collectivement pour atténuer le changement climatique. »
En 2019, les élu·es écologistes avaient déjà posé une autre plaque au refuge d’Arrémoulit, dans les Pyrénées, à la mémoire du dernier glacier néo-aquitain, l’Arriel, désormais disparu à cause du réchauffement climatique.