Suite à l’agression contre un agent SNCF et des usagers de la ligne Bordeaux–Arcachon, ce mercredi 15 septembre, le groupe écologiste, solidaire et citoyen au Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine s’associe pleinement aux inquiétudes des cheminots.
« Nous nous étions abstenus lors du vote sur la convention entre la Région et la SNCF, notamment parce qu’elle prévoyait de supprimer la présence humaine systématique dans certains TER de l’étoile ferroviaire de Bordeaux », rappelle Christine Seguinau, conseillère régionale, membre de la commission Transports et infrastructures.
En décembre 2020 déjà, une agression à l’arme blanche avait eu lieu sur la ligne Bordeaux-Langon et un drame évité grâce à la présence d’un contrôleur. Nous avions alors demandé à la Région d’organiser sans attendre, avec la SNCF, le retour de contrôleurs dans tous les TER.
Or cette semaine, Alain Rousset, président du Conseil régional et Luc Lallemand, président directeur général de SNCF Réseau, ont signé un « contrat de performance » qui vise la modernisation du réseau et une meilleure qualité de service, mais sans remettre les contrôleurs dans tous les TER… Or le « service » ne se réduit pas à transporter les voyageurs, il s’agit également de les accompagner.
« Cet incident grave montre que, désormais, ce doit être une priorité, insiste Christine Seguinau. On ne peut pas attendre un accident dramatique pour revenir à une présence systématique d’un contrôleur dans chaque TER. Une brigade présente seulement dans 1 train sur 2 en moyenne, ce n’est pas une alternative acceptable ».
Les contrôleurs assurent une meilleure information lors de perturbations sur le réseau, accompagnent les voyageurs en difficulté, mais surtout, en cas d’accident ou d’incident, ils alertent les services compétents.
Ce n’est qu’ainsi que la collectivité se donnera pleinement les moyens de garantir un véritable service public régional sûr et apaisé.
Le groupe écologiste, solidaire et citoyen au Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine