Les élu·es écologistes de la Région Nouvelle-Aquitaine expriment leur soutien indéfectible à leur collègue conseiller régional Karfa Diallo, dans son combat de longue date (2013) pour mettre fin à une appellation raciste et sexiste du quartier « La Négresse » et d’une rue de Biarritz (Pyrénées-Atlantiques).
Conseiller régional écologiste, Karfa Diallo en a également été la cible. Les élu·es écologistes appellent l’État à prendre les mesures nécessaires pour enrayer ces actes racistes et anti-démocratiques.
la permanence de la députée écologiste Lisa Belluco (Vienne) et annonce d’actions devant les permanences d’autres député·es, sous prétexte qu’ils ont voté la motion de censure contre le gouvernement Barnier ; à tout cela s’ajoutent, partout en France, des violences contre des associations de protection de l’environnement… Cela ne peut plus durer ! Ces agriculteurs se trompent de cible.
Cette dénomination, héritée de délibérations de 1861 et 1986, fait référence à une esclave noire réduite à un sobriquet déshumanisant. « Elle constitue une atteinte manifeste à la dignité humaine, comme l’a souligné hier, jeudi 16 janvier, la rapporteuse publique de la Cour administrative d’appel de Bordeaux », indique la conseillère régionale écologiste et coprésidente du groupe écologiste, Christine Seguinau, qui était présente devant la Cour d’appel.
Ce combat mené par le conseiller régional Karfa Diallo, membre de la commission « éducation, lycée, jeunesse » et également président de l’association « Mémoires et Partages », s’inscrit dans une démarche de justice et de respect des valeurs républicaines. « Il ne s’agit pas de renier l’Histoire, mais de refuser que des noms insultants et oppressifs continuent de structurer notre espace public. On ne peut tolérer qu’en 2025, en France, une femme noire soit réduite à une telle stigmatisation ! », s’indigne l’élu.
Les écologistes espèrent désormais que le juge administratif rejoigne la demande d’abrogation des deux délibérations attribuant le nom de « La Négresse » à un quartier et à une rue de la ville.
Des exemples récents, comme celui de la municipalité d’Aulnay-sous-Bois, qui a fait le choix en 2014 de rebaptiser un carrefour également appelé « La Négresse », démontrent que des changements de toponymie sont possibles, sans pour autant effacer le passé, mais en lui rendant justice et en respectant des valeurs modernes.
La sauvegarde de la dignité humaine est indissociable de nos luttes pour un monde plus juste, plus égalitaire et plus solidaire…meilleur !
Le délibéré sera rendu à la cour administrative d’appel de Bordeaux le 6 février prochain.