
Les élu·es écologistes régionaux se réjouissent de la tenue d’un débat public enfin transparent et constructif sur le projet EMME. Celui-ci consiste à implanter une usine de raffinage de nickel et de cobalt sur le port de Grattequina, en Gironde. Les élu·es annoncent leur présence à la réunion de lancement ce lundi et leur participation à la concertation garantie par la Commission nationale du débat public (CNDP) du 24 mars au 15 mai.
Un débat essentiel pour un projet à hauts risques
Les élu·es écologistes régionaux se félicitent que la CNDP garantisse cette concertation, essentielle pour apporter des réponses aux nombreuses interrogations soulevées par ce projet, notamment lors des réunions publiques précédentes.
« La localisation en zone hautement inondable, le classement de l’usine en « Seveso seuil haut », les risques majeurs de pollution de la Garonne et des terres, les nuisances pour les riverains, ainsi que les incertitudes économiques de la filière Batterie, doivent être pleinement débattues avec tous les acteurs impliqués », souligne Émilie Sarrazin, conseillère régionale en Gironde et membre de la conférence régionale Zéro artificialisation nette (ZAN).
Les écologistes regrettent que les réunions publiques organisées jusqu’ici n’aient pas permis d’apporter des réponses suffisantes pour un projet qui souhaite mobiliser des financements nationaux mais aussi régionaux.
Les élu·es encouragent la participation citoyenne
Dans ce cadre, les écologistes participeront activement aux différents événements de concertation qui se dérouleront entre le 24 mars et le 15 mai 2025, à commencer par la réunion publique de lancement à Parempuyre ce lundi 24 mars.
« Nous appelons les habitant·es et les acteurs à participer à cette concertation préalable pour avoir une information exhaustive leur permettant de s’informer et de s’exprimer sur ce projet qui aurait un impact majeur sur notre territoire. Ils peuvent le faire notamment via le site dédié : www.emme-concertation.fr », déclare Christine Seguinau, conseillère régionale en Gironde et coprésidente du groupe.
Par ailleurs, les élu·es écologistes régionaux profitent de l’occasion pour rappeler leur attachement à la participation citoyenne et dénoncent les tentatives de remise en cause du rôle de la CNDP par la droite et l’extrême droite, notamment pour l’évaluation des projets industriels.