Nicolas Thierry

INVITATION PRESSE – Visite du site d’implantation potentielle de Pure Salmon & journée d’échanges avec des élu·es écologistes au Verdon-sur-Mer (Gironde) le vendredi 27 janvier 2023

En soutien au collectif “Eaux Secours Agissons !” opposé au projet d’implantation d’une méga-usine de saumons Pure Salmon au Verdon-sur-mer (Gironde), les député∙es européen∙nes Caroline Roose, Marie Toussaint et Benoît Biteau, respectivement membre de la commission pêche, membre de la commission environnement, santé publique & sécurité alimentaire et 1er vice-président de la commission agriculture & développement rural, se rendront sur place le vendredi 27 janvier pour une journée d’échanges avec les militant∙es et les élu∙es locaux∙ales.

 Seront notamment présent∙es :

  • Christine Seguinau, conseillère régionale de Nouvelle-Aquitaine
  • Anne-Laure Bedu, conseillère régionale de Nouvelle-Aquitaine
  • Katia Bourdin, conseillère régionale de Nouvelle-Aquitaine
  • Nicolas Thierry, député de Gironde et conseiller régional de Nouvelle-Aquitaine
  • Laure Curvale, vice-présidente du Département de la Gironde
  • Bruno Béziade, conseiller départemental de la Gironde

Nous vous donnons rendez-vous à 10h30 au Verdon-sur-mer à l’arrivée du bac (19 avenue du phare de Cordouan).

 

Pour les Charentais-Maritimes, un bac part de Royan à 9h45 et arrive 30 minutes plus tard au Verdon.

 

De 10h30 à 11h30, nous visiterons les abords du site sur lequel le projet est prévu. Les opposants au projet expliqueront les raisons pour lesquelles ce projet est une aberration, en rupture avec les réglementations environnementales et les objectifs de la France en matière de protection de la ressource en eau, de lutte contre l’effondrement de la biodiversité et de bien-être animal.

 

À 11h45, les participant∙es (re)prendront le bac jusqu’à Royan et déjeuneront au Mogador, 8 rue de la Tartane. La réservation est prévue pour 12h30. Merci de nous prévenir si vous souhaitez vous joindre à ce déjeuner.

 

Pour clôturer ce rendez-vous, nous organisons une conférence de presse au Garden tennis 4 allée des Rochers à Royan de 14h à 15h où nous vous espérons nombreux. Les membres du collectif opposé au projet Pure Salmon, ainsi que les élu∙es présent∙es prendront la parole et répondront à vos questions.

 

Plusieurs annonces importantes vous seront communiquées quant à la suite de la mobilisation contre ce projet.

Si vous ne pouvez pas être présent∙e physiquement, nous avons la possibilité de permettre la visio-conférence.

Merci de nous indiquer par retour de mail si cet outil vous serait utile.

Rentrée politique : deux nouveaux co-présidents pour les écologistes de Nouvelle-Aquitaine

Réunis le week-end dernier pour leur séminaire de rentrée, les élu·es écologistes et citoyens de la Région Nouvelle-Aquitaine ont désigné leurs nouveaux co-président·es : Stéphane Trifiletti et Christine Seguinau.

C’est à Saint-Estèphe (Dordogne), au coeur du parc naturel régional Périgord-Limousin et à la jonction des anciennes régions d’Aquitaine, de Poitou-Charentes et du Limousin, que les 19 élu·es du groupe Écologiste, solidaire et citoyen du conseil régional de Nouvelle-Aquitaine se sont réunis durant le week-end du 10 et 11 septembre. L’occasion de faire le bilan de cette première année de mandat et préparer les prochains rendez-vous.

 

Élu député de Bordeaux en juin dernier, Nicolas Thierry a quitté la présidence du groupe. Les élu·es du groupe ont profité de ce séminaire pour désigner leurs deux nouveaux co-présidents : Christine Seguinau et Stéphane Trifiletti.

Ingénieure énergéticienne, Christine Seguinau est maire-adjointe d’Eysines et conseillère régionale élue en Gironde (33).
 
Elle siège dans la commission et le GIA* Infrastructures, transports scolaires et interurbains, TER, intermodalité, fret, ports, aéroports.
 

@CSeguinau | christine.seguinau@nouvelle-aquitaine.fr

Géographe, enseignant en lycée agricole, Stéphane Trifiletti est conseiller municipal à Port d’Envaux et conseiller régional élu en Charente-Maritime (17).
 
Il siège à la commission et au GIA* Economie territoriale, ESS, insertion, économie circulaire, tourisme.
 

@StephTRIFILETTI | stephane.trifiletti@nouvelle-aquitaine.fr

*GIA : groupe inter-assemblées, réunissant les commissions du conseil régional et du CESER – Conseil économique, social et environnemental régional.

Incendies en Gironde : les écologistes de la Région apportent leur soutien aux pompiers et habitants mobilisés

En réaction aux énormes incendies qui font rage depuis hier après-midi en Gironde dans un contexte de fort épisode caniculaire, les élu·e·s écologistes du Conseil régional apportent leur profond soutien aux pompiers mobilisés et aux habitants, et rappellent l’importance de se lancer dans une lutte ambitieuse contre le dérèglement climatique. 

1 800 hectares de forêts sont partis en fumée, entre Landiras, le Médoc et La Teste-de-Buch depuis mardi 12 juillet, entraînant des conséquences désastreuses et une vigilance orange canicule. Des milliers d’habitants et de vacanciers ont dû être évacués et déplacés en lieux sûrs.

Les incendies sévissent encore cet après-midi et des milliers d’hectares sont encore menacés. Nous savons que le départ de l’incendie à La Teste-de-Buche provient d’un accident d’origine humaine.

« Subir les conséquences du dérèglement climatique se conjugue dorénavant au présent, s’inquiète Nicolas Thierry, élu régional et député de Gironde. Ces phénomènes, qui devraient rester exceptionnels, tendent malheureusement à se normaliser. La dernière fenêtre pour agir se réduit drastiquement. Il n’est plus temps de tergiverser face au changement climatique » poursuit-il.

« Ces phénomènes qui se déclenchent et se propagent sur des espaces de monocultures de pins doivent nous faire réfléchir à la façon de travailler l’adaptation de nos forêts pour les préserver des grands bouleversements à venir. Nous devons préparer les peuplements forestiers, en diversifiant leur végétation, afin de ralentir l’expansion des incendies forestiers » explique Laurence Motoman, élue écologiste des Landes et membre de la commission Agriculture & Forêts.

 

Le groupe écologiste, solidaire et citoyen au Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine

Lourdes conséquences en vue pour les collectivités dans le dossier des LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax

 

 

L’Union européenne ne participera pas au financement du « Grand projet du Sud-Ouest » de LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax (GPSO) dans le cadre de l’appel à projet 2021 du Mécanisme pour l’Interconnexion en Europe (MIE).

Le GPSO représente un coût de 14 milliards d’euros répartis à 40% pour l’Etat, 40% pour les collectivités territoriales et 20% pour l’Europe. La décision de la Commission européenne de ne pas retenir le GPSO laisse un gouffre de 2,8 milliards d’euros que devront prendre à leur charge les signataires du plan.

Les élu·e·s écologistes dénoncent depuis plusieurs mois le caractère incertain des recettes de l’Europe pour ce projet, notamment dans leur recours déposé devant le tribunal administratif de Toulouse en avril 2022.  Les approximations de ce plan de financement sont aujourd’hui évidentes.

Au-delà des destructions massives d’espaces naturels, la poursuite du GPSO aura donc de lourdes conséquences pour les finances des vingt-quatre collectivités signataires du plan de financement, liées par une clause de solidarité. Les collectivités territoriales ont signé dans le flou et la précipitation un contrat qui les engage sur des dizaines d’années pour un montant qui augmentera au gré des recettes non réalisées.

« Le GPSO ne figure pas dans la liste des projets retenus par la Commission européenne. Sans ces recettes, le plan de financement, déjà bancal, devient intenable et encore plus ruineux pour les collectivités territoriales. Les partisan·e·s de ce projet doivent maintenant se rendre à l’évidence et abandonner le GPSO. » déclare Nicolas Thierry, président du groupe écologiste, solidaire et citoyen.

« Il est encore temps de choisir la rénovation des lignes existantes. Pour un coût largement inférieur, nous pouvons éviter un désastre écologique et améliorer les transports du quotidien pour toutes et tous. » rappelle Christine Seguinau, conseillère régionale et membre de la commission transport.

Pesticides dans les sites Natura 2000 : le « laissez-faire » doit cesser !

À l’occasion de la consultation publique organisée par le ministère de la Transition écologique au printemps 2022 sur le projet de décret relatif à l’encadrement de l’utilisation des produits phytopharmaceutiques dans les sites NATURA 2000, notre groupe a déposé un avis pour réclamer l’application immédiate de cette directive européenne déjà vieille de… 13 ans !

 

Avis du groupe Écologiste, solidaire et citoyen de la Région Nouvelle-Aquitaine

Le groupe écologiste, solidaire et citoyen, composé de dix-neuf élu·e·s du conseil régional de Nouvelle-Aquitaine tient à vous formuler ses observations dans le cadre de la consultation du public à laquelle est soumis votre projet d’arrêté.

La consultation sur le projet de décret relatif à l’encadrement de l’utilisation des produits phytopharmaceutiques dans les sites NATURA 2000 met en évidence qu’en 2022 la France ne garantit pas que l’utilisation des pesticides soit restreinte ou interdite, conformément à la directive européenne de 2009. Au bout de treize ans, donc, ce projet de décret  est censé mettre notre pays en conformité pour la protection des zones Natura 2000, dans le contexte d’effondrement de la biodiversité que nous connaissons.

Le gouvernement ne consent à envisager une évolution de la réglementation que sous l’injonction du Conseil d’Etat, lui-même sommé d’agir par des associations environnementales.

Le projet de décret prévoit une application par chaque préfet pour chaque contrat et charte, et non une règlementation nationale. Il est à craindre que ces ajustements au cas par cas entraîne une application d’un droit inégal d’un territoire à un autre et de dispositions tributaires de contextes locaux plus ou moins favorables, avec une application non satisfaisante de la directive. Nous estimons que la règlementation en la matière doit être nationale, afin de ne pas exposer la France à de nouvelles condamnations pour désobéissance aux règles européennes et afin de soustraire les espaces naturels protégés aux risques inhérents à l’exposition aux pesticides.

De plus il est envisagé des délais d’application de 6 mois et des périodes dérogatoires jusqu’à un an : la protection des zones Natura 2000 et des espèces qu’elles abritent attend déjà depuis 13 ans, de nouveaux atermoiements seraient tout à fait dommageables.

Nous demandons en conséquence une application immédiate de la directive européenne, avec une réglementation nationale seule garante de l’égalité de traitement des 1756 sites concernés.

L’une des mesures urgentes pour atteindre les objectifs recherchés par la directive de 2009 est d’engager toutes les SAU qui impactent des zones concernées dans des assolements sans intrants chimiques : prairies naturelles et cultures sans pesticides. La conversion rapide à l’agriculture biologique partout où cela est nécessaire pour la protection des zones Natura 2000 est une mesure de bon sens, qui nécessite un accompagnement significatif des agriculteurs par l’Etat.

Alors que la déclinaison française de la prochaine PAC est en cours d’élaboration, au travers d’un Plan stratégique national (PSN), la France se doit  de prévoir, dans ce PSN, des financements suffisants pour le développement de l’agriculture biologique  notamment sur les zones à enjeux eau et les zones à enjeux biodiversité, dont les sites Natura 2000.

Seules ces mesures ambitieuses pourront préserver nos biens communs et donner enfin à la biodiversité la protection indispensable pour notre avenir et celui des générations futures.

 

Pour le groupe écologiste, solidaire et citoyen, le président, Nicolas Thierry