Charles Fournier, député écologiste de Tours, Christine Graval et Thierry Perreau, conseillers régionaux de la Vienne, se sont mobilisés lundi 13 janvier pour la onzième étape du Tour de France de l’industrie intitulé “L’industrie réellement verte, toutes et tous chevilles ouvrières de la transition”.
Chef de file des écologistes sur la Loi dite d’”Industrie verte” en 2023, Charles Fournier porte les propositions d’un Manifeste écologiste pour une industrie réellement verte, co-écrit avec des économistes, chercheurs, élus, associations, étudiants et citoyens engagés. Les propositions du Manifeste donnent des pistes d’action pour re-localiser et re-territorialiser notre industrie, en prenant soin des emplois, de la santé humaine, mais aussi du sol, de l’air, de l’eau et plus largement du vivant.
Après le Grand-Est (Meurthe-et-Moselle, métropole de Strasbourg), la Normandie (métropole de Rouen, Port-Jérôme), les Pays de la Loire (métropole de Nantes), l’Auvergne-Rhône-Alpes (Drôme), l’Occitanie (Montpellier), le Sud-PACA (Marseille, Fos), l’Île-de-France (Flins), ce tour de France s’est poursuivi en Nouvelle-Aquitaine comme une enquête sur les solutions à l’œuvre dans le territoire pour la valorisation du patrimoine industriel et la recomposition d’une nouvelle écologie territoriale.
L’étape en Nouvelle-Aquitaine a débuté par la visite des “Usines”, ancien site industriel emblématique de la Vienne désormais devenu un tiers-lieu à la croisée d’activités économiques, sociales et culturelles. Sur cette friche industrielle de deux hectares, où prenait place jusque dans les années 1950 une filature de chanvre, vingt-sept structures sont désormais hébergées et font revivre ce lieu de production par leurs activités coopératives, associatives et artisanales. Le lieu qui a échappé de justesse à la démolition dans les années 90, permet aujourd’hui à des entreprises locales de venir innover et créer au sein de son Fablab, laboratoire de prototypage numérique, où des outils acquis par l’association AY-128 – Les Usines sont mis à leur disposition. Fierté locale, les Usines renouent avec leur passé de création industrielle et d’emplois et continuent d’attirer les Poitevins et Poitevines dont l’histoire personnelle est intrinsèquement liée à celle du lieu.
Pour Charles Fournier, député écologiste : « Un modèle d’activités économiques soutenables est possible, et une réindustrialisation démocratique et coopérative, notre objectif. La loi Industrie verte du gouvernement a échoué à soutenir cette industrie réellement verte, qui pourtant se construit déjà dans les territoires. Nous souhaitons raconter cette transition en cours, en nous déplaçant partout en France au cours des prochains mois, afin d’écrire ensemble une nouvelle page de notre histoire industrielle. Nous sommes toutes et tous chevilles ouvrières de la transition ! »
Pour Christine Graval, conseillère régionale les écologistes de la Vienne et cofondatrice des “Usines” : « Le travail de terrain effectué par Charles Fournier est essentiel pour que les initiatives nées dans les territoires alimentent ce qui se décide au Parlement. La renaissance des “Usines” est à la fois une entreprise, un pôle d’activités et un laboratoire de coopération et d’innovation. Pour construire l’avenir, nous avons besoin d’emplois qui ont du sens et qui sont ancrés dans cette transition sociale et écologique. »
Pour Thierry Perreau, conseiller régional les écologistes de la Vienne : « Les friches industrielles, très nombreuses dans les départements ruraux, peuvent représenter de véritables opportunités pour régénérer les territoires. C’est un potentiel d’aménagement du territoire et de développement économique à identifier et valoriser dans nos politiques publiques. »