Charles Fournier, député écologiste de Tours, et les conseillères régionales du groupe écologiste, solidaire et citoyen de Gironde; Christine Seguinau et Émilie Sarrazin se sont mobilisés mardi 14 janvier pour la onzième étape du Tour de France de l’industrie intitulé “L’industrie réellement verte, toutes et tous chevilles ouvrières de la transition”.
Chef de file des écologistes sur la Loi dite d’”Industrie verte” en 2023, Charles Fournier porte les propositions d’un Manifeste écologiste pour une industrie réellement verte, co-écrit avec des économistes, chercheurs, élus, associations, étudiants et citoyens engagés. Les propositions du Manifeste donnent des pistes d’action pour re-localiser et re-territorialiser notre industrie, en prenant soin des emplois, de la santé humaine, mais aussi du sol, de l’air, de l’eau et plus largement du vivant.
Après le Grand-Est (Meurthe-et-Moselle, métropole de Strasbourg), la Normandie (métropole de Rouen, Port-Jérôme), les Pays de la Loire (métropole de Nantes), l’Auvergne-Rhône-Alpes (Drôme), l’Occitanie (Montpellier), le Sud-PACA (Marseille, Fos), l’Île-de-France (Flins), ce tour de France s’est poursuivi en Nouvelle-Aquitaine comme une enquête sur les solutions à l’œuvre dans le territoire pour la valorisation du patrimoine industriel et la recomposition d’une nouvelle écologie territoriale.
C’est sur le site de l’Association Faîte et Racines à Neuville, à côté d’Argentat-sur-Dordogne en Corrèze, que Charles Fournier s’est rendu mercredi pour rencontrer Sylvain Belot, un fondateur de l’association engagée pour la préservation du patrimoine forestier. L’association acquiert collectivement des parcelles forestières sur le territoire pour maintenir une filière artisanale du bois, en alternative à l’industrie intensive de l’exploitation forestière. Sur ce couvert forestier géré en sylviculture durable, l’association sensibilise et forme à la gestion durable de la forêt mixte, et permet aux professionnels du bois d’exercer correctement et dignement leur métier, tout en garantissant aux habitants l’accès à des produits issus de forêts locales. La visite, qui a rassemblé professionnels de la filière bois, délégués syndicaux et acteurs associatifs, a favorisé le dialogue sur l’avenir de la filière et permis de confronter les modèles face à un avenir commun, qui est celui de la préservation des emplois, du changement climatique et de la préservation de la biodiversité.
Pour Charles Fournier, député écologiste : « Un modèle d’activités économiques soutenables est possible, et une réindustrialisation démocratique et coopérative, notre objectif. La loi Industrie verte du gouvernement a échoué à soutenir cette industrie réellement verte, qui pourtant se construit déjà dans les territoires. Nous souhaitons raconter cette transition en cours, en nous déplaçant partout en France au cours des prochains mois, afin d’écrire ensemble une nouvelle page de notre histoire industrielle. Nous sommes toutes et tous chevilles ouvrières de la transition ! »
Pour Amandine Dewaele, conseillère régionale en Corrèze du groupe écologiste, solidaire et citoyen de la Région Nouvelle-Aquitaine : « La filière bois en Corrèze est à la croisée des chemins. Nous discutons avec les acteurs de terrain pour soutenir l’idée d’une filière bois durable, pourvoyeuse d’emplois et respectueuse de nos communs. La forêt, c’est un patrimoine et une richesse pour le moyen et long terme. »