Christine Seguinau

Action d’Extinction Rébellion en séance plénière : le groupe écologiste soutient leurs revendications

Une dizaine de militants du mouvement social et environnemental non-violent Extinction Rébellion se sont invités ce matin à la séance plénière du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine.

Ils ont pris la parole, déployé des banderoles et distribué des tracts pour dénoncer « les grands projets inutiles et nocifs » tels le Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest, les mégabassines…

Ils ont pris la parole, déployé des banderoles et distribué des tracts pour dénoncer « les grands projets inutiles et nocifs » tels le Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest, les mégabassines…

Le groupe écologiste, solidaire et citoyen, non informé de l’action, apporte son soutien aux militant·es, qui se sont fait·es exclure de l’hémicycle.

Alors que le Conseil régional délibère sur la feuille de route régionale santé censée irriguer l’ensemble des politiques régionales, le groupe Extinction Rébellion a manifesté son mécontentement. Une dizaine de ses membres sont venus à la Région avec des banderoles pour dénoncer « l’artificialisation démesurée qui prend la forme de grands projets inutiles et nocifs », en citant : GPSO, mégabassines, extensions d’aéroports, engagements Néo Terra non tenus…

 

Ils ont en effet critiqué la politique de la majorité régionale, notamment la feuille de route Néo Terra, qui n’est pas assez concrète dans les politiques publiques de la Région

« Nous partageons leurs inquiétudes quant à l’avenir de la planète. La jeunesse est au pied du mur. Elle le fait savoir. »

« Nous soutenons cette action et insistons plus que jamais sur la non-violence indispensable. Nous partageons leurs inquiétudes quant à l’avenir de la planète. La jeunesse est au pied du mur. Elle le fait savoir. » souligne Stéphane Trifiletti, conseiller régional de Charente-Maritime et coprésident du groupe.

 

« Nous dénonçons les projets nocifs et destructeurs pour la biodiversité, les milieux et les ressources, ajoute Christine Seguinau, conseillère régionale de Gironde et coprésidente. Cela fait longtemps que nous alertons pour un changement de politique. Il n’est pas étonnant que la jeunesse s’en mêle et c’est même rassurant. »

INVITATION PRESSE – Visite du site d’implantation potentielle de Pure Salmon & journée d’échanges avec des élu·es écologistes au Verdon-sur-Mer (Gironde) le vendredi 27 janvier 2023

En soutien au collectif “Eaux Secours Agissons !” opposé au projet d’implantation d’une méga-usine de saumons Pure Salmon au Verdon-sur-mer (Gironde), les député∙es européen∙nes Caroline Roose, Marie Toussaint et Benoît Biteau, respectivement membre de la commission pêche, membre de la commission environnement, santé publique & sécurité alimentaire et 1er vice-président de la commission agriculture & développement rural, se rendront sur place le vendredi 27 janvier pour une journée d’échanges avec les militant∙es et les élu∙es locaux∙ales.

 Seront notamment présent∙es :

  • Christine Seguinau, conseillère régionale de Nouvelle-Aquitaine
  • Anne-Laure Bedu, conseillère régionale de Nouvelle-Aquitaine
  • Katia Bourdin, conseillère régionale de Nouvelle-Aquitaine
  • Nicolas Thierry, député de Gironde et conseiller régional de Nouvelle-Aquitaine
  • Laure Curvale, vice-présidente du Département de la Gironde
  • Bruno Béziade, conseiller départemental de la Gironde

Nous vous donnons rendez-vous à 10h30 au Verdon-sur-mer à l’arrivée du bac (19 avenue du phare de Cordouan).

 

Pour les Charentais-Maritimes, un bac part de Royan à 9h45 et arrive 30 minutes plus tard au Verdon.

 

De 10h30 à 11h30, nous visiterons les abords du site sur lequel le projet est prévu. Les opposants au projet expliqueront les raisons pour lesquelles ce projet est une aberration, en rupture avec les réglementations environnementales et les objectifs de la France en matière de protection de la ressource en eau, de lutte contre l’effondrement de la biodiversité et de bien-être animal.

 

À 11h45, les participant∙es (re)prendront le bac jusqu’à Royan et déjeuneront au Mogador, 8 rue de la Tartane. La réservation est prévue pour 12h30. Merci de nous prévenir si vous souhaitez vous joindre à ce déjeuner.

 

Pour clôturer ce rendez-vous, nous organisons une conférence de presse au Garden tennis 4 allée des Rochers à Royan de 14h à 15h où nous vous espérons nombreux. Les membres du collectif opposé au projet Pure Salmon, ainsi que les élu∙es présent∙es prendront la parole et répondront à vos questions.

 

Plusieurs annonces importantes vous seront communiquées quant à la suite de la mobilisation contre ce projet.

Si vous ne pouvez pas être présent∙e physiquement, nous avons la possibilité de permettre la visio-conférence.

Merci de nous indiquer par retour de mail si cet outil vous serait utile.

Vœux à la presse 2023

Ce lundi 16 janvier, les élu·es du groupe écologiste, solidaire & citoyen présentaient leurs vœux à la presse pour 2023. L’occasion de revenir sur les sujets chauds de l’actualité régionale et d’évoquer les rendez-vous à venir.

Pour un résumé de cette conférence de presse, vous pouvez consulter ces articles :

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Nouvelle-Aquitaine : 2023, année de combat pour les écologistes

Taxe spéciale d’équipement (TSE) pour le financement de la LGV Bordeaux-Toulouse : non à la LGV, oui aux trains du quotidien !

Afin de financer le “Grand projet du Sud-Ouest” (GPSO), une taxe spéciale d’équipement (TSE) entrera en vigueur dès cette année. Cette taxe s’appliquera pendant quarante ans et concernera toutes les personnes physiques ou morales assujetties aux taxes foncières sur les propriétés bâties ou non bâties, à la taxe d’habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale et à la cotisation foncière des entreprises dans les communes situés à moins de soixante minutes par véhicule automobile d’une gare desservie par la future ligne à grande vitesse. 

2340 communes du grand Sud-Ouest seront assujetties à cette taxe. En Nouvelle-Aquitaine, une large part de la Gironde, des communes des Landes et du Lot-et-Garonne,  de Charente-Maritime, de Charente, de Dordogne, ainsi que de la pointe du Pays basque seront concernées.

 

« Nous dénonçons l’injustice de ce nouvel impôt qui frappera les habitants et les entreprises de nombreuses communes pourtant éloignées d’une gare desservie, souligne Christine Seguinau, coprésidente du groupe écologiste, solidaire et citoyen. La LGV ne fait pas gagner de temps à ceux qui habitent à une heure de voiture de Bordeaux. Ce n’est pas pour eux une solution de mobilité de proximité. Nous sommes pour mettre les investissements sur le développement des trains du quotidien, ceux qui permettent d’aller travailler, étudier, se déplacer pour les loisirs… 

Une fois encore, on reporte sur les particuliers ce qu’on ne veut pas prendre aux entreprises et aux plus aisés. En effet, le gouvernement a abandonné le projet de taxe sur les entreprises installées aux abords immédiats des gares LGV. Elles vont bénéficier de cette infrastructure mais n’y contribueront pas ou très peu. Nous considérons qu’il y a une rupture de l’égalité devant l’impôt avec cette taxe.

Rappelons qu’une modernisation des lignes existantes se chiffrerait à près de 8 milliards, selon les études, en comparaison des 14,3 milliards d’euros du GPSO. On gagnerait donc 6 milliards en rénovant les lignes existantes. »

 

Nous soutenons bien sûr la grande mobilisation qui se prépare le 28 janvier à Bordeaux et qui doit rassembler un grand nombre d’élu·es, d’associations et de citoyen·nes pour une alternative à ce projet d’un autre âge.

« Ce nouvel impôt est injuste. On reporte sur les particuliers, parfois très éloignés des gares, ce qu’on ne veut pas prendre aux plus aisés et aux entreprises, même quand elles bénéficieront particulièrement de ces infrastructures. »

Projet Pure Salmon

Pure Salmon, société singapourienne, annonce vouloir s’implanter au Verdon-sur-Mer pour créer une ferme-usine aquacole avec pour objectif de produire près de 10 000 tonnes de saumons par an sur une zone classée Natura 2000.

 

Mais de nombreuses problématiques se posent concernant ce projet, notamment la construction du site prévue dans une zone Natura 2000, la gestion de l’eau et des risques sanitaires liés à une grande concentration d’animaux. Face à ces inquiétudes, le groupe écologiste, solidaire et citoyen de la Région Nouvelle-Aquitaine avait déposé une motion au conseil régional pour demander des études et des procédures renforcées sur le projet Pure Salmon. Un collectif s’est constitué afin de s’opposer à ce projet démesuré. Il réunit des citoyens, des élu·es des différentes collectivités territoriales, des eurodéputés, des associations et des personnes reconnues pour leur engagement en matière de protection de l’environnement.

 

Pour l’heure, les élu·es régionaux avaient également sollicité la Préfète Fabienne Buccio en juin 2022. Nous renouvelons, avec les élu·es des autres collectivités, dans un courrier posté cette semaine, une demande d’audience à son successeur, le Préfet Etienne Guyot. Sur le terrain, nous donnons rendez-vous au Verdon-sur-Mer le vendredi 27 janvier, où des annonces importantes seront faites.

 

« Nos inquiétudes sont multiples, d’ordre environnemental, d’abord, souligne Christine Seguinau : quels seront les impacts sur l’eau et sur l’écosystème local ? Pour reproduire les conditions de vie des poissons, la température de l’eau doit être refroidie en permanence pour être maintenue entre 10 et 12°C. Quelle sera la consommation énergétique d’une telle usine ? La densité des animaux ne risque-t-elle pas de provoquer des épidémies au sein de l’élevage ? 

Certes, il faut créer des emplois dans le Nord Médoc mais pas en accaparant des milliers de m3 d’eau et en mettant en danger la nappe phréatique avec le risque élevé de salinisation. Sans oublier les problèmes de rejets dans l’estuaire. Nous sommes pour des activités à taille humaine, locales et vertueuses. »

Énergies renouvelables

Le 10 janvier, l’Assemblée nationale a voté le projet de loi sur l’accélération de la production d’énergies renouvelables (EnR) dont l’ambition est de rattraper le retard de la France dans ce domaine. En 2021, les énergies renouvelables ne représentaient que 19,3 % de la consommation finale brute en France. Le mix énergétique de la Nouvelle-Aquitaine comprend 26 % d’EnR, selon l’Agence régionale énergie climat, ce qui est positif. Rappelons que la Vice-présidence à l’énergie et au climat était écologiste jusqu’en 2021… 

 

« Lors du vote du projet de loi, les écologistes se sont abstenus pour diffuser un message d’alerte, souligne Christine Seguinau : le texte incarne un manque flagrant d’ambition en termes d’investissements publics, de préservation de la nature et de la biodiversité. Le gouvernement a fait fi des propositions écologistes et de gauche en rétablissant le texte initial. Il y a nécessité à faire beaucoup plus pour faire croître la part d’EnR tout en respectant la biodiversité. En matière d’éolien et de photovoltaïque, nous souhaitons l’émergence de projets plus petits et participatifs. Cessons de penser que des projets démesurés comme Horizeo peuvent régler tous les problèmes. »

 

« Nous avons des objectifs à atteindre dans le cadre du scénario “négawatt”, souligne Stéphane Trifiletti, conseiller régional écologiste de Charente-Maritime. Réduction de la consommation, amélioration de l’efficacité énergétique, augmentation des énergies renouvelables. En matière de projets de parcs éoliens, le déséquilibre entre le Nord de la Région (Haute-Vienne, Poitou-Charentes…) et le Sud est criant. Il va falloir veiller à rééquilibrer la répartition des projets. Quant à l’implantation future de réacteurs nucléaires de nouvelle génération (EPR2) sur le site de la centrale du Blayais, approuvée par Alain Rousset, nous rappelons qu’il existe des réponses plus sûres, moins coûteuses et bien plus rapides à mettre en œuvre. Prétendre que le nucléaire garantit à la France son indépendance énergétique est mensonger, souligne l’élu. Relancer la construction de réacteurs nucléaires aujourd’hui, au prétexte de transition écologique, c’est aller à rebours de l’Histoire et de la démocratie. C’est oublier le risque de catastrophes d’ampleur mondiale : préservons-nous d’un TchernoBlaye… 

Rappelons que lors de la tempête Martin de décembre 1999, la centrale du Blayais avait été submergée par les flots. Avec le dérèglement climatique, ce risque s’amplifie. Nous devons accélérer la sobriété énergétique et le développement des énergies renouvelables. »

Réforme des retraites : les élu·es mobilisé·es

La première ministre a dévoilé le 10 janvier le projet du gouvernement sur les retraites. La réforme est centrée sur une mesure phare : le relèvement de l’âge de départ à 64 ans à l’horizon 2035. 

« Cette réforme des retraites est antisociale : elle va faire payer les plus précaires en leur imposant de travailler plus longtemps. »

« Les écologistes s’y opposent fermement, rappelle Stéphane Trifiletti. Cette réforme est antisociale : elle va faire payer les plus précaires en leur imposant de travailler plus longtemps. Par ailleurs, cette réforme risque d’augmenter la précarité des seniors aux métiers difficiles, déjà pénalisés par le chômage. 

Aujourd’hui, les contraintes familiales jouent encore en défaveur des femmes : 40 % des femmes partent avec une carrière incomplète ; de plus, elles partent plus tardivement à la retraite que les hommes : 19 % des femmes et 10 % des hommes attendent 67 ans pour échapper à la décote. En outre, les retraités tiennent un rôle essentiel pour la cohésion sociale dans les associations ou auprès de leurs familles : un tiers des retraités est bénévole dans une association ; 23 millions d’heures de garde d’enfants sont assurées chaque année par des retraité·es.

L’urgence n’était pas à faire une réforme des retraites ! Le gouvernement ferait mieux de s’occuper des urgences climatique et écologiques. Nous appelons à une mobilisation générale les 19 et 21 janvier prochains. »

Bassines : les élu·es saluent le projet citoyen de territoire pour la gestion de l’eau (Vienne)

En novembre, le Préfet de la Vienne a organisé une signature d’un protocole pour la création de 30 bassines. Le groupe écologiste, solidaire et citoyen de la Région Nouvelle-Aquitaine le regrette vivement : « C’est une mal-adaptation dans le contexte climatique actuel. Les sécheresses affectent désormais les nappes phréatiques y compris en hiver, souligne Stéphane Trifiletti. Les hydrogéologues signalent que les mégabassines aggravent les sécheresses et entraînent une perte de la qualité de l’eau et des milieux naturels. Elles consistent à privatiser l’eau au profit d’une poignée d’agriculteurs (6 %). Que fait-on des 94 % de paysans restants ?”

 

Dans le cadre du Projet territorial de gestion de l’eau (PTGE) citoyen du bassin du Clain, des citoyen·nes, associations locales et élu·es se réuniront le 22 janvier à La Villedieu-du-Clain (Vienne). 

« Cette journée d’information et de réflexion sur le partage et la gestion durable de l’eau dans le bassin du Clain est destinée à restaurer la confiance entre les différents acteurs et choisir le modèle agricole que l’on veut pour l’avenir » indique Anne-Laure Bedu, conseillère régionale écologiste de Gironde.

PROCHAINS RENDEZ-VOUS

  • Manifestation contre la réforme des retraites dans toute la Région : les 19 (syndicats) et 21 janvier (Nupes, sympathisants EELV…)
  • Une journée d’information et de réflexion sur le partage et la gestion durable de l’eau dans le bassin du Clain est organisée le 22 janvier par et pour des citoyennes et citoyens, des associations locales, et des élu·es à La Villedieu-du-Clain (Vienne) Dans le cadre du Projet territorial de gestion de l’eau (PTGE) citoyen
  • Pure Salmon : actions sur le terrain le vendredi 27 janvier au Verdon et à Royan
  • Le prix Tournesol, festival de la BD à Angoulême, le 27 janvier au soir. Créé par les Verts en 1997, il distingue une bande dessinée engagée en faveur de l’écologie
  • Pour une reconnaissance des droits du fleuve Charente (personne morale) : table ronde le 28 janvier à Rochefort avec les eurodéputé·es Marie Toussaint et Benoît Biteau
  • Participation au meeting Alternative LGV le 28 janvier à Bordeaux
  • Mobilisation contre les bassines le 25 mars dans les Deux-Sèvres

Plus d’infos très prochainement sur notre site et nos réseaux sociaux !

LGV, HVE, Bassines : les écologistes s’opposent au budget régional 2023

Lors de la séance plénière du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine de ce jeudi 15 décembre 2022, les élu·es du groupe Écologiste, solidaire et citoyen ont voté contre le budget 2023 présenté par la majorité d’Alain Rousset.

« Ce budget 2023 vient – s’il fallait encore l’expliquer – parfaitement illustrer pourquoi les écologistes ne font plus partie de la majorité régionale, souligne Christine Seguinau, conseillère régionale de Gironde et co-présidente du groupe Écologiste, solidaire et citoyen. LGV, HVE, bassines : toutes les lignes rouges sont franchies, au détriment des politiques de transition. »

 

Les écologistes dénoncent notamment le provisionnement de 887 millions d’euros pour le projet GPSO (Grand projet du Sud-Ouest) de lignes à grande vitesse (LGV) entre Bordeaux, Toulouse et Dax. Préférant financer la rénovation des lignes existantes, le groupe écologiste a déposé une série d’amendements pour inviter la Région à réorienter ces fonds vers la régénération des lignes du quotidien, l’achat de rames de TER supplémentaires et la modernisation de la ligne POLT. Tous ont été rejetés par la majorité.

 

« Alors que la capacité d’investissement de la Région se réduit dans le contexte économique actuel, Alain Rousset préfère persister dans son obsession, qui va coûter une fortune, ravager l’environnement et ne faire gagner que quelques minutes aux usagers », alerte Christine Seguinau.

« Ce budget 2023 vient - s’il fallait encore l’expliquer - parfaitement illustrer pourquoi les écologistes ne font plus partie de la majorité régionale : LGV, HVE, bassines... toutes les lignes rouges sont franchies, au détriment des politiques de transition. »

Autre point de rupture entre écologistes et socialistes : le soutien au label HVE (Haute valeur environnementale). « Le modèle des lycées agricoles va s’orienter vers la HVE, déplore Stéphane Trifiletti, co-président du groupe. Or cette certification n’encourage en rien à sortir des pesticides et engrais de synthèse, pire, elle permet de poursuivre l’usage de pesticides CMR (cancérigènes, mutagènes et reprotoxiques). La Région fait une erreur majeure en faisant de ce label sa priorité dans les politiques agricoles. »

 

Les élu·es écologistes s’inquiètent également des financements que la Région pourraient désormais débloquer pour la construction des « méga-bassines ».

 

« La Région annonce dans la présentation de ce budget qu’elle va mobiliser – a minima – les fonds européens pour financer les bassines, alerte Stéphane Trifiletti. Ce serait 4 millions d’euros par an, et peut-être davantage si la Région abonde avec ses fonds propres, qui pourraient être détournés vers ces ouvrages néfastes pour l’environnement. C’est une folie ! »

ARTISANS DE LA PAIX · Les écologistes de Nouvelle-Aquitaine soutiennent l’action de désobéissance civile

Le groupe Écologiste, citoyen et solidaire apporte son soutien aux Artisans de la paix, et en particulier à Alice Leiciagueçahar, militante écologiste engagée de longue date et ancienne conseillère régionale d’Aquitaine (2010-2015) et de Nouvelle-Aquitaine (2015-2021).

Le samedi 23 juillet 2022, les organisations Les Artisans de la paix et Bake Bidea se sont mobilisés partout au Pays Basque pour réclamer l’application du droit commun et la libération conditionnelle de deux prisonniers basques condamnés à la réclusion criminelle et âgés de plus de 70 ans, dont 32 passés en prison. L’inaction de l’État face à cette situation les a contraints à durcir leurs actions. Depuis lors, ils ont été libérés en conditionnelle. Ce jeudi 15 décembre, à l’occasion de la séance plénière du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, les 19 élu·es du groupe Écologiste, solidaire et citoyen ont affiché leur soutien.

 

Lien de téléchargement de la photo en HD – Libre de droits (usage libre)

 

« Nous apportons notre soutien aux Artisans de la paix convoqués devant le tribunal correctionnel de Dax ce jeudi 15 décembre, dont Alice Leiciagueçahar, notre collègue conseillère régionale et présidente de la commission agriculture de la Région Nouvelle-Aquitaine jusqu’en 2021, indiquent Christine Seguinau et Stéphane Trifiletti, co-présidents du groupe. Ces actions de désobéissance civile avaient été initiées pour réclamer l’application du droit commun et la libération conditionnelle des deux prisonniers basques âgés de plus de 70 ans, dont 32 passés en détention. Nous réaffirmons notre soutien au processus de paix initié par la société civile au Pays Basque. Et invitons l’État français à s’impliquer dans le processus de paix, notamment en instaurant une justice transitionnelle. »  

 

Les élu·es du groupe Écologiste, solidaire et citoyen de Nouvelle-Aquitaine.

Budget régional 2023 : nos propositions

Réorienter les investissements sur
les trains du quotidien, créer un Conservatoire des terres nourricières,
soutenir le bio, les emplois associatifs & le Zéro Plastique

Alors que la séance plénière du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine des 15 et 16 décembre 2022 est marquée par l’adoption du budget pour 2023, les élu·es du groupe Écologiste, solidaire et citoyen ont déposé une motion et un ensemble d’amendements en faveur de la transition écologique et sociale. Leurs propositions comprennent notamment la réorientation d’un demi-milliard d’euros pour rénover les lignes de train du quotidien et le POLT, ainsi que la création d’un Conservatoire des terres nourricières, destiné à préserver le foncier agricole et favoriser les transmissions d’exploitation.

Un demi-milliard d’euros pour accélérer la rénovation et la réouverture des lignes de train du quotidien

 

La Région va provisionner près de 900 millions d’euros d’investissement pour le projet GPSO (Grand projet du Sud-Ouest), ces lignes à grande vitesse (LGV) entre Bordeaux, Toulouse et Dax. Le groupe Écologiste, solidaire et citoyen, opposé au projet a déposé une série d’amendements pour inviter la Région à réorienter ces fonds vers les lignes du quotidien. L’un d’eux prévoit de consacrer 447 millions d’euros à la régénération de l’ensemble des lignes ferroviaires de la Région.

 

« Moderniser nos lignes TER nécessite plus de 1,55 milliards d’euros d’après l’audit commandé par la Région, rappelle Christine Seguinau, conseillère régionale de Gironde. Pour améliorer la desserte de nos territoires, il faut donc faire des choix budgétaires : c’est la LGV ou les trains du quotidien. Nous espérons que la majorité entende raison et consacre enfin un budget suffisant sur 2023-2028 afin d’agir plus rapidement sur l’ensemble des lignes – et pas uniquement sur les RER métropolitains – et lance des réouvertures, comme celle de la ligne Blaye Saint-Mariens. »

 

Par une motion adoptée en octobre 2021, le Conseil régional avait en effet pris position en faveur de la réouverture de cette ligne Bordeaux-Blaye, pour un coût estimé à 80 millions d’euros.

 

Les écologistes proposent également que la Région consacre 60 millions d’euros pour l’acquisition de rames TER supplémentaires, toujours en réorientant l’enveloppe du GPSO. « De plus en plus de TER sont bondés, et pas uniquement aux heures de pointe. Nous devons aussi répondre aux besoins actuels et futurs en rames TER. N’attendons pas que la surfréquentation soit critique pour passer commande, d’autant que les délais de livraison ne font que croître » conclut l’élue.

 

Un engagement financier de la Région pour la modernisation de la ligne Paris – Orléans – Limoges – Toulouse.

Un autre amendement prévoit le provisionnement de 42 millions d’euros pour la modernisation de la ligne POLT – Paris-Orléans-Limoges-Toulouse.

Cette modernisation est évaluée à 387 millions d’euros, dont deux tiers seraient pris en charge par l’État et le reste par les régions concernées. Pour Jean-Louis Pagès, conseiller régional de la Haute-Vienne, « La Nouvelle-Aquitaine doit assumer sa part. Chaque jour, nos rames TER empruntent cette ligne, sur les 170 km de ligne entre le nord de La Souterraine jusqu’au sud de Brive. C’est un axe économique vital pour le Limousin : un tiers des usagers Intercités de Brive et un quart de ceux de Limoges prennent ensuite des correspondances TER. Sa rénovation permettra en outre de raccourcir les temps de trajet entre Paris et les gares desservies dans l’ex-Limousin : Brive, Uzerche, Limoges et La Souterraine. »

 

Un Conservatoire des Terres Nourricières pour préserver le foncier agricole et favoriser les transmissions

Le groupe a déposé une motion pour que la Région crée un Conservatoire des Terres Nourricières, un organisme de gestion foncière visant à protéger les terres agricoles et à favoriser l’installation d’agriculteurs et d’agricultrices engagé·es dans l’agroécologie. Il aurait pour objectif d’acquérir ou faciliter la mise à disposition du foncier agricole, de lutter contre l’artificialisation des sols, d’accompagner l’installation, de créer des espaces d’expérimentations et de mettre en place des conventions avec la restauration collective. 

> Lien de téléchargement du texte : Pour la création d’un Conservatoire des Terres Nourricières en Nouvelle Aquitaine

« Face à la forte paupérisation du monde agricole, au défi générationnel  de la transmission et à la concurrence pour l’usage des sols, la Région Nouvelle-Aquitaine doit développer une vision stratégique pour renforcer sa souveraineté alimentaire, défend Stéphane Trifiletti, conseiller régional de Charente-Maritime. Cette structure favorisera un modèle polyculture-élevage plus soutenable, plus responsable et plus respectueux y compris du bien-être animal. Elle permettra de mieux accompagner la reprise des structures lors des départs en retraite, en amont de la cessation de leur activité et dans les meilleures conditions possibles. Et même d’engager la réflexion autour de nouveaux droits à l’alimentation et d’une Sécurité sociale de l’alimentation. » 

Pour atteindre ces objectifs, les écologistes proposent que le Conseil régional s’engage à investir 100 millions d’euros d’ici 2028 au sein de ce Conservatoire – soit 20 millions chaque année – notamment pour viser 50 000 hectares de terres agricoles d’ici 2028 – soit environ 5 000 à  10 000 hectares par an. Afin que cette structure puisse se mettre en place dès 2023 et atteigne ces objectifs, les écologistes ont également déposé un amendement budgétaire pour provisionner 100 millions d’euros sur 5 ans pour la création du Conservatoire des terres nourricières, en proposant de réorienter une partie des fonds d’investissement prévus pour GPSO.

 

Réaffirmer l’ambition d’une Région sans pesticides de synthèse en soutenant l’agriculture bio, notamment dans les lycées agricoles

Un amendement au Programme prévisionnel des investissements 2022-2028 propose que chaque lycée ait au moins 50 % de ses ateliers certifiés en Agriculture biologique (ou en conversion) dès la rentrée 2023-2024, en octroyant des aides bonifiées aux établissements désireux de s’engager au-delà de cet objectif. Cet amendement vise également à ce que chaque lycée prohibe l’usage des pesticides CMR* d’ici la rentrée 2025. Et qu’il se prépare à l’arrêt de l’usage des pesticides de synthèse dès la rentrée 2027 afin qu’en 2030, tous les élèves soient formés à cette ambition régionale, promue par la feuille de route Néo Terra.

* Cancérogènes, mutagènes et reprotoxiques

« De nombreuses études scientifiques mettent en évidence l’impact des pesticides sur la santé via l’alimentation, rappelle Vital Baude, conseiller régional de Gironde. Même à des doses infimes, avec les risques d’effet cocktails, ces substances présentent un risque accru sur la santé des enfants et des adolescents, en particulier les perturbateurs endocriniens. La Région ne peut pas à la fois porter une ambition “ONE HEALTH” et promouvoir le label HVE (Haute valeur environnementale) qui autorise l’usage de pesticides classés CMR. »

 

Accroître les aides régionales pour la création d’emplois associatifs

Entre 2017 et 2022, 178 emplois associatifs ont été créés grâce au dispositif d’aide à la création mis en place par la Région. Après un départ prometteur – 36 aides attribuées en 2017, puis 42 en 2018 – l’ambition du dispositif s’est peu à peu amoindri – tout comme son enveloppe – pour atteindre à peine 17 emplois aidés en 2021. Avec 500 000 € prévus pour 2023, la Région créerait moins de 25 emplois associatifs l’année prochaine, soit à peine 2 par département. Le groupe Écologiste, solidaire et citoyen a déposé un amendement pour réorienter, depuis le budget communication de la Région, 80 000 € pour aider à la création de 10 emplois associatifs supplémentaires en 2023.

«  Le secteur associatif représente plus de 160 000 emplois dans notre région, soit 3 fois plus que l’économie numérique, rappelle Katia Bourdin, conseillère régionale de Charente-Maritime. Les associations traversent une violente crise : réduction des revenus, explosion des coûts et baisse de l’engagement des bénévoles. Cet arbitrage budgétaire n’est pas à la hauteur des attentes des 1,2 millions de bénévoles associatifs de Nouvelle-Aquitaine. Nous proposons de revenir à l’ambition initiale de ce dispositif initié par Léonore Moncond’huy en 2017. »

 

Des moyens supplémentaires pour atteindre l’objectif Zéro Pollution Plastique

Alors que la Région doit adopter une nouvelle feuille de route Zéro Pollution plastique comprenant 22 actions dont 11 nouvelles, le budget prévu par la majorité pour sa mise en œuvre est inférieur de 100 000 € à celui de l’année dernière. 

Pour la conseillère régionale de Corrèze Amandine Dewaele : «  ce n’est pas à la hauteur des enjeux. Pas une plage, pas un point d’eau, pas une forêt n’est épargnée par la pollution des macro et microplastiques. Utilisé sans limite, le plastique étouffe les océans, contamine les sols et le vivant, accélère la chute de la biodiversité. La production de plastique, issu de produits fossiles, est responsable de 3,5% des émissions de gaz à effet de serre. »

Les écologistes ont déposé un amendement pour abonder le budget de ce plan d’action d’un million d’euros, en réorientant une partie des fonds destinés au soutien à la performance industrielle.

Ouverture à la concurrence des TER : un passage en force

Alors que l’exécutif de la Région Nouvelle-Aquitaine s’apprête à annoncer son choix d’ouvrir les lignes TER à la concurrence à l’occasion du prochain débat d’orientations budgétaires, les élu·es régionaux écologistes dénoncent un passage en force et un choix à contre-courant des défis actuels.

À l’occasion de la prochaine séance plénière, l’exécutif de la Région Nouvelle-Aquitaine va annoncer, dans son document d’orientations budgétaires, son choix d’ouvrir les lignes TER à la concurrence.

 

« Le dialogue est en cours ! » répondait pourtant Renaud Lagrave, vice-président aux transports de la Région Nouvelle-Aquitaine, aux questions des élu·es écologistes lors de la dernière commission transports. Face aux inquiétudes des syndicats et des usagers, la majorité a donc décidé, seule, de mettre fin aux échanges et d’imposer son choix.

 

« Alors que nous devons encourager l’usage des transports collectifs et renforcer l’offre des TER, l’ouverture à la concurrence remettrait en cause l’égalité de service et d’accès sur tout le territoire », alerte Christine Seguinau, conseillère régionale de Gironde et co-présidente du groupe Écologiste, solidaire et citoyen. Dans la Région Sud, où l’ouverture à la concurrence a débuté, les tarifs des billets de train ont fortement augmentés en même temps que les subventions de la Région aux entreprises concurrentes de la SNCF.

 

« Si la majorité régionale poursuit cette démarche, finie la possibilité de voyager avec un ticket unique et un prix équitable sur l’ensemble de la Nouvelle Aquitaine. » poursuit Christine Seguinau. À l’inverse de ce choix, les écologistes défendent la création d’un pôle 100 % public des transports et de la mobilité, autour de la SNCF réunifiée. « C’est d’ailleurs l’une des propositions partagées par tous les partis de la NUPES, dont le Parti Socialiste », souligne Christine Seguinau. « En introduisant cette annonce dans les orientations budgétaires, le président du conseil régional méprise la démocratie en privant les conseillers régionaux du pouvoir de décider en toute transparence. » En effet, le document d’orientations budgétaires ne se vote pas !

 

« Il s’agit ni plus ni moins d’ouvrir le secteur ferroviaire à la concurrence à marche forcée, en essayant de faire croire qu’il n’existe aucune autre option », conclut Christine Seguinau. « La convention actuelle avec la SNCF, qui court jusqu’en 2024, pourrait pourtant être prolongée de 10 ans en renforçant le service public ferroviaire et non en organisant son démantèlement. »

 

Les élu·es écologistes réclament que l’ouverture à la concurrence des TER fasse l’objet d’un débat spécifique dans l’hémicycle régional et d’un vote pour que chaque élu·e prenne ses responsabilités.

Rentrée politique : deux nouveaux co-présidents pour les écologistes de Nouvelle-Aquitaine

Réunis le week-end dernier pour leur séminaire de rentrée, les élu·es écologistes et citoyens de la Région Nouvelle-Aquitaine ont désigné leurs nouveaux co-président·es : Stéphane Trifiletti et Christine Seguinau.

C’est à Saint-Estèphe (Dordogne), au coeur du parc naturel régional Périgord-Limousin et à la jonction des anciennes régions d’Aquitaine, de Poitou-Charentes et du Limousin, que les 19 élu·es du groupe Écologiste, solidaire et citoyen du conseil régional de Nouvelle-Aquitaine se sont réunis durant le week-end du 10 et 11 septembre. L’occasion de faire le bilan de cette première année de mandat et préparer les prochains rendez-vous.

 

Élu député de Bordeaux en juin dernier, Nicolas Thierry a quitté la présidence du groupe. Les élu·es du groupe ont profité de ce séminaire pour désigner leurs deux nouveaux co-présidents : Christine Seguinau et Stéphane Trifiletti.

Ingénieure énergéticienne, Christine Seguinau est maire-adjointe d’Eysines et conseillère régionale élue en Gironde (33).
 
Elle siège dans la commission et le GIA* Infrastructures, transports scolaires et interurbains, TER, intermodalité, fret, ports, aéroports.
 

@CSeguinau | christine.seguinau@nouvelle-aquitaine.fr

Géographe, enseignant en lycée agricole, Stéphane Trifiletti est conseiller municipal à Port d’Envaux et conseiller régional élu en Charente-Maritime (17).
 
Il siège à la commission et au GIA* Economie territoriale, ESS, insertion, économie circulaire, tourisme.
 

@StephTRIFILETTI | stephane.trifiletti@nouvelle-aquitaine.fr

*GIA : groupe inter-assemblées, réunissant les commissions du conseil régional et du CESER – Conseil économique, social et environnemental régional.

Augmentation des tarifs TER en Nouvelle-Aquitaine : une politique néfaste au pouvoir d’achat et à la sobriété énergétique

Lors de la commission permanente de ce lundi 12 septembre, les élu·es écologistes de la Région Nouvelle-Aquitaine ont voté contre la nouvelle augmentation des tarifs des TER régionaux. Un an à peine depuis la dernière augmentation. Le groupe dénonce une mesure néfaste au pouvoir d’achat des ménages et exige l’annulation de cette hausse.

« La Région va mettre en place une nouvelle tarification, avec une augmentation de 2% pour les trajets en TER ! » déplore Christine Seguinau, conseillère régionale de Gironde et membre de la commission Transports du Conseil régional. « Nous avons voté contre cette délibération passée en commission permanente sans possibilité de débat. »

 

Selon la majorité en place, cette hausse de tarifs TER à compter du 1er décembre 2022 permettrait de compenser l’envolée des prix de l’énergie. Christine Seguinau balaie cet argument : « Face à l’augmentation des prix de l’énergie, le manque d’aide de l’État aux collectivités est criant. Mais ce n’est pas aux ménages d’en payer le prix. Alors que l’inflation grimpe, des prix dissuasifs sur les TER vont entraîner un report sur la voiture, congestionner davantage nos routes et augmenter notre consommation de pétrole. Nous appelons, au contraire, à mettre en place des tarifs attractifs sur le train pour encourager l’usage des transports en commun. »

 

D’autres politiques régionales ou européennes plus ambitieuses ont montré que ce choix constitue une véritable politique de sobriété énergétique. En Allemagne, le forfait mensuel à 9 € pour tous les transports locaux et régionaux a permis d’éviter depuis juin l’émission d’1,8 million de tonnes de CO2. « C’est l’équivalent des émissions annuelles cumulées des habitant·es de Poitiers et de la Rochelle, précise Christine Seguinau. Notre région pourrait aussi s’inspirer d’initiatives d’autres Régions françaises. »

 

En Occitanie, par exemple, plusieurs initiatives ont permis de faire baisser les prix et de renforcer l’attractivité du rail : gratuité pour les 18-26 ans, offre à 1 € sur l’ensemble du réseau cet été, abonnement à moins d’1 € le trajet, etc.

 

« La promesse d’Alain Rousset de financer à la fois la LGV et les trains du quotidien sans impact pour le porte-monnaie des Néo-aquitains n’est déjà plus tenue, conclut Christine Seguinau. Le groupe écologiste, solidaire et citoyen demande le maintien a minima des tarifs actuels des TER en Nouvelle-Aquitaine et le lancement rapide d’offres similaires à celles mises en place en Occitanie. »