Solidarités

Mort d’un jeune Angoumoisin : les élu·es écologistes de la Région demandent que toute la lumière soit faite et que la justice soit rendue

Dans la nuit du 14 juin 2023, un jeune Angoumoisin, Alhoussein Camara, a été tué par un policier, à Saint-Yrieix, suite à un contrôle autoroutier. Originaire de Guinée, arrivé en France en 2018, il avait 19 ans, était inconnu des services de police et de la justice, avait décroché un CAP de cuisine et venait d’obtenir son permis de conduire. Les élu·es écologistes demandent que toute la lumière soit faite sur sa mort et que justice soit rendue.

Conseiller régional écologiste, Karfa Diallo en a également été la cible. Les élu·es écologistes appellent l’État à prendre les mesures nécessaires pour enrayer ces actes racistes et anti-démocratiques. 

 

Vivement affectés et pleinement mobilisés contre les discriminations et les violences, les conseillers régionaux Françoise Coutant et Karfa Diallo se rendront ce jour en fin d’après-midi sur les lieux du drame puis au foyer de jeunes travailleurs où vivait le jeune homme. 

Une nouvelle fois en France, un homme noir est mort à la suite d’une interpellation des forces de l’ordre. Le Défenseur des droits avait déjà pointé en 2017 la fréquence importante de contrôles “au faciès”. Il relevait que cela alimentait chez les personnes concernées un sentiment de discrimination et de défiance envers les institutions, due notamment à l’absence d’information donnée par les forces de l’ordre sur les raisons des contrôles.

« Nous réclamons que toute la lumière soit faite sur les actes qui ont conduit à sa mort. Mais pour que justice soit faite, pour briser la spirale de stigmatisation et discrimination que subissent les migrant.e.s, il faut une large mobilisation afin que les vies de personnes noires et plus généralement de personnes racisées comptent réellement. »

“La colère et la mobilisation des derniers jours à Angoulême sont pleinement légitimes car l’émotion est grande et les interrogations nombreuses face à la mort de ce jeune homme”, souligne la conseillère régionale charentaise Françoise Coutant.

 

Le groupe écologiste, solidaire et citoyen de la Région Nouvelle-Aquitaine affirme sa solidarité pleine et entière avec la famille et les proches d’Alhoussein Camara. “Nous réclamons que toute la lumière soit faite sur les actes qui ont conduit à sa mort, en particulier sur la responsabilité des policiers, souligne le conseiller régional de Gironde et membre de la commission éducation et jeunesse Karfa Diallo. Mais pour que justice soit faite, pour briser la spirale de stigmatisation et discrimination que subissent les migrant.e.s, il faut une large mobilisation afin que les vies de personnes noires et plus généralement de personnes racisées comptent réellement. Que le droit à la sécurité soit respecté, surtout par ceux qui en ont la charge, pour toutes les populations.”

Les élu·es écologistes apportent tout leur soutien aux militant·es d’Extinction Rebellion La Rochelle

Le 28 mars 2021, 12 militants d’Extinction Rebellion avaient démonté des panneaux publicitaires pour les remplacer par des affiches anticonsuméristes. Le 8 mars dernier, ils ont été jugés, entourés d’une multitude de CRS, devant le tribunal correctionnel de la Rochelle. Le procureur a requis 400 euros d’amende pour chacun. L’avocat de la défense a plaidé la relaxe. La décision a été mise en délibéré à ce vendredi matin 14 avril.

Conseiller régional écologiste, Karfa Diallo en a également été la cible. Les élu·es écologistes appellent l’État à prendre les mesures nécessaires pour enrayer ces actes racistes et anti-démocratiques. 

 

La relaxe administrative a été prononcée. Le groupe écologiste, solidaire et citoyen apporte tout son soutien à ces militant.es et à leur mouvement qui luttent contre l’effondrement écologique et le dérèglement climatique dans la non-violence. Il soutient leurs revendications.

La Communauté d’agglomération de La Rochelle, qui a déposé plainte, réclamait 27 500 euros de dommages et intérêts sur la base des factures de la société de communication Clear Channel, qui a également porté plainte.

La légitimité des plaintes déposées avait été remise en question par l’avocat de la défense, notamment faute de preuves et de factures justifiant la réalité des dégradations.

« Nous regrettons ces plaintes, qui visent à intimider des personnes qui mènent des actions non-violentes incitant à agir face à l’urgence climatique. »

« Nous dénonçons le fait qu’une action qui relève de la liberté d’expression, dans la mesure où le débat est d’intérêt général, aboutisse à la criminalisation des accusés, souligne Katia Bourdin, conseillère régionale écologiste de Charente-Maritime. En effet, en mars dernier, l’ampleur du déploiement de forces de l’ordre (une trentaine de policiers et CRS), bloquant l’entrée du tribunal et la rue du Palais pendant toute l’audience, était largement exagérée au vu des faits reprochés. »

 

Durant le délibéré qui s’est déroulé ce vendredi 14 avril à 9h, le tribunal a relaxé sur l’absence de preuves de dégradations et n’a pas statué sur le reste : la liberté d’expression et l’état de nécessité. Extinction Rebellion La Rochelle (XRLR) évite les 400 euros d’amende par personne. Le procureur de la République compte faire appel.

 

« Nous sommes soulagé·es de cette relaxe pour les militant·es d’XRLR, indique Stéphane Trifiletti, élu en Charente-Maritime et co-président du groupe. Toutefois, nous regrettons ces plaintes, qui visent à intimider des personnes qui mènent des actions non-violentes incitant à agir face à l’urgence climatique », conclut Stéphane Trifiletti.

Non aux subventions régionales à la Chambre d’agriculture du Lot-et-Garonne

Lors de la commission permanente du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, ce lundi 3 avril 2023, les élu·es du groupe écologiste, solidaire et citoyen ont voté contre les aides à la Chambre d’agriculture du Lot-et-Garonne. Ils ont déploré les menaces explicites du président de cette Chambre d’agriculture à l’encontre de Marine Tondelier, secrétaire nationale d’EELV, ainsi que les manifestations d’hostilité organisées lors de sa visite et les encouragements à intimider les élu·es de ce département qui l’ont reçue. 

Conseiller régional écologiste, Karfa Diallo en a également été la cible. Les élu·es écologistes appellent l’État à prendre les mesures nécessaires pour enrayer ces actes racistes et anti-démocratiques. 

 

Ce même président de Chambre est à l’origine de la construction illégale du lac de Caussade, avec son syndicat, la Coordination rurale. Le groupe écologiste demande que la Région suspende ses aides financières à cette Chambre d’agriculture tant que son président est hors-la-loi.

La semaine dernière, Marine Tondelier, secrétaire nationale d’Europe Écologie-Les Verts (EELV), en visite dans le Lot-et-Garonne, s’est faite menacer par Serge Bousquet-Cassagne, le président de la Chambre d’agriculture du Lot-et-Garonne, et par la Coordination rurale 47. « Vous n’êtes pas la bienvenue. […] Ne venez pas chez nous, ça va mal se passer ! », ont-ils lancé à Marine Tondelier dans un communiqué publié lundi 27 mars. Par ailleurs, le président de cette Chambre d’agriculture a été condamné en appel en janvier 2022 pour la construction illégale d’une retenue d’eau, le lac de Caussade.


Pour ces raisons, les élu·es du groupe écologiste, solidaire et citoyen de la Région Nouvelle-Aquitaine s’opposent au soutien financier de la chambre
d’agriculture du Lot-et-Garonne par le conseil régional.

« Nous ne pouvons pas soutenir financièrement des gens qui ont ce genre de méthodes. Le président de la Chambre d’agriculture a clairement encouragé des agriculteurs et des chasseurs à des actes violents et des dégradations intolérables. »

« Nous dénonçons vivement les menaces et tentatives d’intimidation dont Marine Tondelier et des élus de la République ont été victimes, souligne Christine Seguinau, élue régionale de Gironde et coprésidente du groupe. Nous ne pouvons pas soutenir financièrement des gens qui ont ce genre de méthodes. Le président de la Chambre d’agriculture a clairement encouragé des agriculteurs et des chasseurs à des actes violents et des dégradations intolérables. Le maire de Nérac a subi cela encore hier ! »

 

En effet, ce lundi 3 avril, du purin a été déversé, sur le parvis de l’hôtel de ville de Nérac, dont le maire, Nicolas Lacombe, avait reçu Marine Tondelier mardi dernier.

Quant au lac de Caussade, « il combine tout ce qu’il ne faut pas faire en matière de préservation de la ressource en eau : le vol d’un bien commun, la destruction des milieux naturels, la promesse d’un assèchement durable du territoire…», souligne le conseiller régional de Gironde Vital Baude. 

« Ce type d’actes d’intimidation se multiplie un peu partout, comme le montrent les vandalismes perpétrés le 22 mars à l’encontre de militants écologistes et les menaces à des élus de Charente-Maritime. Cela doit nous inquiéter », conclut Stéphane Trifiletti, coprésident du groupe écologiste.

« Acceptons-nous de soumettre notre mandat au diktat de quelques excités qui menacent et usent de méthodes d’intimidation ou réaffirmons-nous haut et fort que la République ne se négocie pas et que ses élus ne sont pas des paillassons ?  », interroge Maryse Combres, conseillère régionale du Lot-et-Garonne. 

Attaques de l’extrême-droite : les écologistes appellent l’État à agir

Le groupe écologiste, citoyen & solidaire apporte à nouveau son soutien aux personnalités, lieux de culte ou organisations visés ces dernières semaines par les attaques de l’extrême-droite.

Conseiller régional écologiste, Karfa Diallo en a également été la cible. Les élu·es écologistes appellent l’État à prendre les mesures nécessaires pour enrayer ces actes racistes et anti-démocratiques. 

Conseiller régional écologiste, Karfa Diallo en a également été la cible. Les élu·es écologistes appellent l’État à prendre les mesures nécessaires pour enrayer ces actes racistes et anti-démocratiques. 

 

Ces dernières semaines, les attaques de l’extrême-droite se multiplient à Bordeaux et dans son agglomération : mosquées de Talence et de Pessac, locaux du planning familial, de l’union locale CGT et de plusieurs associations engagées contre le racisme et dans l’accompagnement de personnes migrantes, élus locaux…

 

Dans la nuit de vendredi à samedi dernier, la mosquée de Pessac a été taguée. Ces tags ciblaient nommément Olivier Escots, adjoint au maire de Bordeaux en charge de la lutte contre les discriminations, et Karfa Diallo, militant antiraciste et conseiller régional membre de notre groupe.

 

Le groupe écologiste, solidaire & citoyen leur réaffirme sa solidarité, ainsi qu’à toutes les organisations visées par ces groupuscules néofascistes, qui nient les droits humains et s’attaquent aux principes mêmes de notre démocratie.

« Ces attaques visent à intimider celles et ceux que l’extrême-droite désigne comme ses ennemis. nous appelons l'État dissoudre les groupuscules les revendiquant. »

« Ces attaques visent à intimider celles et ceux que l’extrême-droite désigne comme ses ennemis. Pour ma part, elles ne font que renforcer mes convictions sur l’importance et l’urgence du combat antiraciste. Le Préfet doit prendre d’urgence des mesures pour mettre un terme au sentiment d’impunité des organisations d’extrême-droite, demande Karfa Diallo, élu régional de Gironde. Les auteurs de ces actes doivent être retrouvés et jugés et nous appelons à la dissolution des groupuscules les revendiquant. »

 

« Les écologistes continueront de combattre l’extrême-droite et la banalisation de ses idées xénophobes et sexistes, rappelle Christine Seguinau, conseillère régionale de Gironde et coprésidente du groupe.  Nous serons toujours aux côtés de celles et ceux qui luttent contre toute forme de discrimination en défendant les droits des minorités. »

Action d’Extinction Rébellion en séance plénière : le groupe écologiste soutient leurs revendications

Une dizaine de militants du mouvement social et environnemental non-violent Extinction Rébellion se sont invités ce matin à la séance plénière du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine.

Ils ont pris la parole, déployé des banderoles et distribué des tracts pour dénoncer « les grands projets inutiles et nocifs » tels le Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest, les mégabassines…

Ils ont pris la parole, déployé des banderoles et distribué des tracts pour dénoncer « les grands projets inutiles et nocifs » tels le Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest, les mégabassines…

Le groupe écologiste, solidaire et citoyen, non informé de l’action, apporte son soutien aux militant·es, qui se sont fait·es exclure de l’hémicycle.

Alors que le Conseil régional délibère sur la feuille de route régionale santé censée irriguer l’ensemble des politiques régionales, le groupe Extinction Rébellion a manifesté son mécontentement. Une dizaine de ses membres sont venus à la Région avec des banderoles pour dénoncer « l’artificialisation démesurée qui prend la forme de grands projets inutiles et nocifs », en citant : GPSO, mégabassines, extensions d’aéroports, engagements Néo Terra non tenus…

 

Ils ont en effet critiqué la politique de la majorité régionale, notamment la feuille de route Néo Terra, qui n’est pas assez concrète dans les politiques publiques de la Région

« Nous partageons leurs inquiétudes quant à l’avenir de la planète. La jeunesse est au pied du mur. Elle le fait savoir. »

« Nous soutenons cette action et insistons plus que jamais sur la non-violence indispensable. Nous partageons leurs inquiétudes quant à l’avenir de la planète. La jeunesse est au pied du mur. Elle le fait savoir. » souligne Stéphane Trifiletti, conseiller régional de Charente-Maritime et coprésident du groupe.

 

« Nous dénonçons les projets nocifs et destructeurs pour la biodiversité, les milieux et les ressources, ajoute Christine Seguinau, conseillère régionale de Gironde et coprésidente. Cela fait longtemps que nous alertons pour un changement de politique. Il n’est pas étonnant que la jeunesse s’en mêle et c’est même rassurant. »

ARTISANS DE LA PAIX · Les écologistes de Nouvelle-Aquitaine soutiennent l’action de désobéissance civile

Le groupe Écologiste, citoyen et solidaire apporte son soutien aux Artisans de la paix, et en particulier à Alice Leiciagueçahar, militante écologiste engagée de longue date et ancienne conseillère régionale d’Aquitaine (2010-2015) et de Nouvelle-Aquitaine (2015-2021).

Le samedi 23 juillet 2022, les organisations Les Artisans de la paix et Bake Bidea se sont mobilisés partout au Pays Basque pour réclamer l’application du droit commun et la libération conditionnelle de deux prisonniers basques condamnés à la réclusion criminelle et âgés de plus de 70 ans, dont 32 passés en prison. L’inaction de l’État face à cette situation les a contraints à durcir leurs actions. Depuis lors, ils ont été libérés en conditionnelle. Ce jeudi 15 décembre, à l’occasion de la séance plénière du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, les 19 élu·es du groupe Écologiste, solidaire et citoyen ont affiché leur soutien.

 

Lien de téléchargement de la photo en HD – Libre de droits (usage libre)

 

« Nous apportons notre soutien aux Artisans de la paix convoqués devant le tribunal correctionnel de Dax ce jeudi 15 décembre, dont Alice Leiciagueçahar, notre collègue conseillère régionale et présidente de la commission agriculture de la Région Nouvelle-Aquitaine jusqu’en 2021, indiquent Christine Seguinau et Stéphane Trifiletti, co-présidents du groupe. Ces actions de désobéissance civile avaient été initiées pour réclamer l’application du droit commun et la libération conditionnelle des deux prisonniers basques âgés de plus de 70 ans, dont 32 passés en détention. Nous réaffirmons notre soutien au processus de paix initié par la société civile au Pays Basque. Et invitons l’État français à s’impliquer dans le processus de paix, notamment en instaurant une justice transitionnelle. »  

 

Les élu·es du groupe Écologiste, solidaire et citoyen de Nouvelle-Aquitaine.