Communiqués de presse

Soutien aux manifestant·es anti-mégabassines dont les procès se déroulent à La Rochelle et à Niort les 5 et 6 janvier

Le groupe écologiste, solidaire et citoyen apporte son soutien aux sept personnes appelées à comparaître ce début janvier pour avoir participé à des manifestations contre les mégabassines.

Le 5 janvier, deux personnes accusées d’avoir participé au débâchage de la bassine de Cram-Chaban (Charente-Maritime) le 6 novembre 2021 vont être jugées au tribunal de la Rochelle. Le 6 janvier, cinq autres personnes, dont trois agriculteurs, seront jugées au tribunal de Niort pour l’envahissement, le 22 septembre 2021, de la bassine en construction de Mauzé-sur-le-Mignon (Deux-Sèvres).

Or, lors de la première manifestation, ce ne sont pas deux mais près de 3000 personnes qui participaient, en coupant la bâche et en démontant la pompe, au désarmement d’une bassine construite et remplie illégalement depuis des années  à Cram-Chaban. La deuxième manifestation avait mobilisé des centaines de personnes, y compris du monde paysan, pour combattre ces dispositifs qui maintiennent une agriculture productiviste.

La justice décide aujourd’hui d’isoler quelques personnes pour tenter d’affaiblir la mobilisation contre les projets de mégabassines.

« La lutte pour le partage de l’eau est une question vitale, souligne Stéphane Trifiletti, conseiller régional de Charente-Maritime et co-président du groupe écologiste, solidaire et citoyen de la Région Nouvelle-Aquitaine. Nous résistons contre ces infrastructures qui accaparent l’eau, un bien commun, et dégradent la ressource. »

« Les bassines ne concernent qu'une poignée d'agriculteurs, ceux qui sont sur un modèle, d’un autre temps, d’agriculture productiviste. 10 % d'agriculteurs vont avoir un accès privilégié à l'eau et priver d'un bien commun les 90 % restants »,

« Les bassines ne concernent qu’une poignée d’agriculteurs, ceux qui sont sur un modèle, d’un autre temps, d’agriculture productiviste, précise Christine Graval, conseillère régionale écologiste de la Vienne. Principalement des cultures de maïs destinées à l’alimentation du bétail et à l’exportation. Et non des productions maraîchères qui vont servir localement à l’alimentation. Résultat : 10 % d’agriculteurs vont avoir un accès privilégié à l’eau et priver d’un bien commun les 90 % restants », détaille l’élue qui a participé à la manifestation anti-bassines de Sainte-Soline (Deux-Sèvres – département où 16 bassines sont en projet) les 29 et 30 octobre derniers.

 

« Ces mobilisations auxquelles nous participons en nombre montrent que la société refuse un modèle qui assèche et empoisonne les sols au profit de lobbys industriels et d’une minorité d’irrigants, explique Françoise Coutant, conseillère régionale écologiste de Charente, où 7 bassines sont prévues. Face à la nécessité de s’adapter aux futures sécheresses , nous prônons d’autres leviers à développer en priorité : l’agroécologie, le changement des cultures, le retour des prairies et l’amélioration de la qualité des sols pour qu’ils retiennent l’eau naturellement. », explique-t-elle.

 

« Nous réclamons une totale transparence, justice et démocratie dans cette affaire », conclut Katia Bourdin, conseillère régionale de Charente-Maritime.

 

Le groupe écologiste rappelle sa solidarité sans faille avec les sept personnes inculpées. Il invite chacune et chacun à être présent·es à leurs côtés devant les tribunaux les 5 et 6 janvier, puis à revenir manifester pour stopper les mégabassines le 25 mars prochain en Poitou-Charentes.

LGV, HVE, Bassines : les écologistes s’opposent au budget régional 2023

Lors de la séance plénière du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine de ce jeudi 15 décembre 2022, les élu·es du groupe Écologiste, solidaire et citoyen ont voté contre le budget 2023 présenté par la majorité d’Alain Rousset.

« Ce budget 2023 vient – s’il fallait encore l’expliquer – parfaitement illustrer pourquoi les écologistes ne font plus partie de la majorité régionale, souligne Christine Seguinau, conseillère régionale de Gironde et co-présidente du groupe Écologiste, solidaire et citoyen. LGV, HVE, bassines : toutes les lignes rouges sont franchies, au détriment des politiques de transition. »

 

Les écologistes dénoncent notamment le provisionnement de 887 millions d’euros pour le projet GPSO (Grand projet du Sud-Ouest) de lignes à grande vitesse (LGV) entre Bordeaux, Toulouse et Dax. Préférant financer la rénovation des lignes existantes, le groupe écologiste a déposé une série d’amendements pour inviter la Région à réorienter ces fonds vers la régénération des lignes du quotidien, l’achat de rames de TER supplémentaires et la modernisation de la ligne POLT. Tous ont été rejetés par la majorité.

 

« Alors que la capacité d’investissement de la Région se réduit dans le contexte économique actuel, Alain Rousset préfère persister dans son obsession, qui va coûter une fortune, ravager l’environnement et ne faire gagner que quelques minutes aux usagers », alerte Christine Seguinau.

« Ce budget 2023 vient - s’il fallait encore l’expliquer - parfaitement illustrer pourquoi les écologistes ne font plus partie de la majorité régionale : LGV, HVE, bassines... toutes les lignes rouges sont franchies, au détriment des politiques de transition. »

Autre point de rupture entre écologistes et socialistes : le soutien au label HVE (Haute valeur environnementale). « Le modèle des lycées agricoles va s’orienter vers la HVE, déplore Stéphane Trifiletti, co-président du groupe. Or cette certification n’encourage en rien à sortir des pesticides et engrais de synthèse, pire, elle permet de poursuivre l’usage de pesticides CMR (cancérigènes, mutagènes et reprotoxiques). La Région fait une erreur majeure en faisant de ce label sa priorité dans les politiques agricoles. »

 

Les élu·es écologistes s’inquiètent également des financements que la Région pourraient désormais débloquer pour la construction des « méga-bassines ».

 

« La Région annonce dans la présentation de ce budget qu’elle va mobiliser – a minima – les fonds européens pour financer les bassines, alerte Stéphane Trifiletti. Ce serait 4 millions d’euros par an, et peut-être davantage si la Région abonde avec ses fonds propres, qui pourraient être détournés vers ces ouvrages néfastes pour l’environnement. C’est une folie ! »

ARTISANS DE LA PAIX · Les écologistes de Nouvelle-Aquitaine soutiennent l’action de désobéissance civile

Le groupe Écologiste, citoyen et solidaire apporte son soutien aux Artisans de la paix, et en particulier à Alice Leiciagueçahar, militante écologiste engagée de longue date et ancienne conseillère régionale d’Aquitaine (2010-2015) et de Nouvelle-Aquitaine (2015-2021).

Le samedi 23 juillet 2022, les organisations Les Artisans de la paix et Bake Bidea se sont mobilisés partout au Pays Basque pour réclamer l’application du droit commun et la libération conditionnelle de deux prisonniers basques condamnés à la réclusion criminelle et âgés de plus de 70 ans, dont 32 passés en prison. L’inaction de l’État face à cette situation les a contraints à durcir leurs actions. Depuis lors, ils ont été libérés en conditionnelle. Ce jeudi 15 décembre, à l’occasion de la séance plénière du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, les 19 élu·es du groupe Écologiste, solidaire et citoyen ont affiché leur soutien.

 

Lien de téléchargement de la photo en HD – Libre de droits (usage libre)

 

« Nous apportons notre soutien aux Artisans de la paix convoqués devant le tribunal correctionnel de Dax ce jeudi 15 décembre, dont Alice Leiciagueçahar, notre collègue conseillère régionale et présidente de la commission agriculture de la Région Nouvelle-Aquitaine jusqu’en 2021, indiquent Christine Seguinau et Stéphane Trifiletti, co-présidents du groupe. Ces actions de désobéissance civile avaient été initiées pour réclamer l’application du droit commun et la libération conditionnelle des deux prisonniers basques âgés de plus de 70 ans, dont 32 passés en détention. Nous réaffirmons notre soutien au processus de paix initié par la société civile au Pays Basque. Et invitons l’État français à s’impliquer dans le processus de paix, notamment en instaurant une justice transitionnelle. »  

 

Les élu·es du groupe Écologiste, solidaire et citoyen de Nouvelle-Aquitaine.

Budget régional 2023 : nos propositions

Réorienter les investissements sur
les trains du quotidien, créer un Conservatoire des terres nourricières,
soutenir le bio, les emplois associatifs & le Zéro Plastique

Alors que la séance plénière du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine des 15 et 16 décembre 2022 est marquée par l’adoption du budget pour 2023, les élu·es du groupe Écologiste, solidaire et citoyen ont déposé une motion et un ensemble d’amendements en faveur de la transition écologique et sociale. Leurs propositions comprennent notamment la réorientation d’un demi-milliard d’euros pour rénover les lignes de train du quotidien et le POLT, ainsi que la création d’un Conservatoire des terres nourricières, destiné à préserver le foncier agricole et favoriser les transmissions d’exploitation.

Un demi-milliard d’euros pour accélérer la rénovation et la réouverture des lignes de train du quotidien

 

La Région va provisionner près de 900 millions d’euros d’investissement pour le projet GPSO (Grand projet du Sud-Ouest), ces lignes à grande vitesse (LGV) entre Bordeaux, Toulouse et Dax. Le groupe Écologiste, solidaire et citoyen, opposé au projet a déposé une série d’amendements pour inviter la Région à réorienter ces fonds vers les lignes du quotidien. L’un d’eux prévoit de consacrer 447 millions d’euros à la régénération de l’ensemble des lignes ferroviaires de la Région.

 

« Moderniser nos lignes TER nécessite plus de 1,55 milliards d’euros d’après l’audit commandé par la Région, rappelle Christine Seguinau, conseillère régionale de Gironde. Pour améliorer la desserte de nos territoires, il faut donc faire des choix budgétaires : c’est la LGV ou les trains du quotidien. Nous espérons que la majorité entende raison et consacre enfin un budget suffisant sur 2023-2028 afin d’agir plus rapidement sur l’ensemble des lignes – et pas uniquement sur les RER métropolitains – et lance des réouvertures, comme celle de la ligne Blaye Saint-Mariens. »

 

Par une motion adoptée en octobre 2021, le Conseil régional avait en effet pris position en faveur de la réouverture de cette ligne Bordeaux-Blaye, pour un coût estimé à 80 millions d’euros.

 

Les écologistes proposent également que la Région consacre 60 millions d’euros pour l’acquisition de rames TER supplémentaires, toujours en réorientant l’enveloppe du GPSO. « De plus en plus de TER sont bondés, et pas uniquement aux heures de pointe. Nous devons aussi répondre aux besoins actuels et futurs en rames TER. N’attendons pas que la surfréquentation soit critique pour passer commande, d’autant que les délais de livraison ne font que croître » conclut l’élue.

 

Un engagement financier de la Région pour la modernisation de la ligne Paris – Orléans – Limoges – Toulouse.

Un autre amendement prévoit le provisionnement de 42 millions d’euros pour la modernisation de la ligne POLT – Paris-Orléans-Limoges-Toulouse.

Cette modernisation est évaluée à 387 millions d’euros, dont deux tiers seraient pris en charge par l’État et le reste par les régions concernées. Pour Jean-Louis Pagès, conseiller régional de la Haute-Vienne, « La Nouvelle-Aquitaine doit assumer sa part. Chaque jour, nos rames TER empruntent cette ligne, sur les 170 km de ligne entre le nord de La Souterraine jusqu’au sud de Brive. C’est un axe économique vital pour le Limousin : un tiers des usagers Intercités de Brive et un quart de ceux de Limoges prennent ensuite des correspondances TER. Sa rénovation permettra en outre de raccourcir les temps de trajet entre Paris et les gares desservies dans l’ex-Limousin : Brive, Uzerche, Limoges et La Souterraine. »

 

Un Conservatoire des Terres Nourricières pour préserver le foncier agricole et favoriser les transmissions

Le groupe a déposé une motion pour que la Région crée un Conservatoire des Terres Nourricières, un organisme de gestion foncière visant à protéger les terres agricoles et à favoriser l’installation d’agriculteurs et d’agricultrices engagé·es dans l’agroécologie. Il aurait pour objectif d’acquérir ou faciliter la mise à disposition du foncier agricole, de lutter contre l’artificialisation des sols, d’accompagner l’installation, de créer des espaces d’expérimentations et de mettre en place des conventions avec la restauration collective. 

> Lien de téléchargement du texte : Pour la création d’un Conservatoire des Terres Nourricières en Nouvelle Aquitaine

« Face à la forte paupérisation du monde agricole, au défi générationnel  de la transmission et à la concurrence pour l’usage des sols, la Région Nouvelle-Aquitaine doit développer une vision stratégique pour renforcer sa souveraineté alimentaire, défend Stéphane Trifiletti, conseiller régional de Charente-Maritime. Cette structure favorisera un modèle polyculture-élevage plus soutenable, plus responsable et plus respectueux y compris du bien-être animal. Elle permettra de mieux accompagner la reprise des structures lors des départs en retraite, en amont de la cessation de leur activité et dans les meilleures conditions possibles. Et même d’engager la réflexion autour de nouveaux droits à l’alimentation et d’une Sécurité sociale de l’alimentation. » 

Pour atteindre ces objectifs, les écologistes proposent que le Conseil régional s’engage à investir 100 millions d’euros d’ici 2028 au sein de ce Conservatoire – soit 20 millions chaque année – notamment pour viser 50 000 hectares de terres agricoles d’ici 2028 – soit environ 5 000 à  10 000 hectares par an. Afin que cette structure puisse se mettre en place dès 2023 et atteigne ces objectifs, les écologistes ont également déposé un amendement budgétaire pour provisionner 100 millions d’euros sur 5 ans pour la création du Conservatoire des terres nourricières, en proposant de réorienter une partie des fonds d’investissement prévus pour GPSO.

 

Réaffirmer l’ambition d’une Région sans pesticides de synthèse en soutenant l’agriculture bio, notamment dans les lycées agricoles

Un amendement au Programme prévisionnel des investissements 2022-2028 propose que chaque lycée ait au moins 50 % de ses ateliers certifiés en Agriculture biologique (ou en conversion) dès la rentrée 2023-2024, en octroyant des aides bonifiées aux établissements désireux de s’engager au-delà de cet objectif. Cet amendement vise également à ce que chaque lycée prohibe l’usage des pesticides CMR* d’ici la rentrée 2025. Et qu’il se prépare à l’arrêt de l’usage des pesticides de synthèse dès la rentrée 2027 afin qu’en 2030, tous les élèves soient formés à cette ambition régionale, promue par la feuille de route Néo Terra.

* Cancérogènes, mutagènes et reprotoxiques

« De nombreuses études scientifiques mettent en évidence l’impact des pesticides sur la santé via l’alimentation, rappelle Vital Baude, conseiller régional de Gironde. Même à des doses infimes, avec les risques d’effet cocktails, ces substances présentent un risque accru sur la santé des enfants et des adolescents, en particulier les perturbateurs endocriniens. La Région ne peut pas à la fois porter une ambition “ONE HEALTH” et promouvoir le label HVE (Haute valeur environnementale) qui autorise l’usage de pesticides classés CMR. »

 

Accroître les aides régionales pour la création d’emplois associatifs

Entre 2017 et 2022, 178 emplois associatifs ont été créés grâce au dispositif d’aide à la création mis en place par la Région. Après un départ prometteur – 36 aides attribuées en 2017, puis 42 en 2018 – l’ambition du dispositif s’est peu à peu amoindri – tout comme son enveloppe – pour atteindre à peine 17 emplois aidés en 2021. Avec 500 000 € prévus pour 2023, la Région créerait moins de 25 emplois associatifs l’année prochaine, soit à peine 2 par département. Le groupe Écologiste, solidaire et citoyen a déposé un amendement pour réorienter, depuis le budget communication de la Région, 80 000 € pour aider à la création de 10 emplois associatifs supplémentaires en 2023.

«  Le secteur associatif représente plus de 160 000 emplois dans notre région, soit 3 fois plus que l’économie numérique, rappelle Katia Bourdin, conseillère régionale de Charente-Maritime. Les associations traversent une violente crise : réduction des revenus, explosion des coûts et baisse de l’engagement des bénévoles. Cet arbitrage budgétaire n’est pas à la hauteur des attentes des 1,2 millions de bénévoles associatifs de Nouvelle-Aquitaine. Nous proposons de revenir à l’ambition initiale de ce dispositif initié par Léonore Moncond’huy en 2017. »

 

Des moyens supplémentaires pour atteindre l’objectif Zéro Pollution Plastique

Alors que la Région doit adopter une nouvelle feuille de route Zéro Pollution plastique comprenant 22 actions dont 11 nouvelles, le budget prévu par la majorité pour sa mise en œuvre est inférieur de 100 000 € à celui de l’année dernière. 

Pour la conseillère régionale de Corrèze Amandine Dewaele : «  ce n’est pas à la hauteur des enjeux. Pas une plage, pas un point d’eau, pas une forêt n’est épargnée par la pollution des macro et microplastiques. Utilisé sans limite, le plastique étouffe les océans, contamine les sols et le vivant, accélère la chute de la biodiversité. La production de plastique, issu de produits fossiles, est responsable de 3,5% des émissions de gaz à effet de serre. »

Les écologistes ont déposé un amendement pour abonder le budget de ce plan d’action d’un million d’euros, en réorientant une partie des fonds destinés au soutien à la performance industrielle.

EPR en Haute-Gironde : non à TchernoBlaye !

Des solutions alternatives plus sûres, moins coûteuses et plus rapides existent face aux urgences climatique et énergétique.

L’implantation future de réacteurs nucléaires de nouvelle génération (EPR2) sur le site de la centrale du Blayais ne répondrait ni à la crise énergétique ni à l’urgence climatique. Les élus du groupe Écologiste, solidaire et citoyen de la Région soulignent à quel point le soutien du président de la Région Nouvelle-Aquitaine, Alain Rousset, à ce projet, n’est pas tenable. D’autres réponses existent, plus sûres, moins coûteuses et bien plus rapides à mettre en œuvre.

Le premier EPR français, à Flamanville, n’a toujours pas été mis en service malgré quinze années de chantier et des surcoûts faramineux*. La moitié du parc nucléaire actuel est hors de service. Des « délestages » sont annoncés. Pourtant, des élus continuent à croire que le nucléaire va tout régler… à un horizon bien lointain : 2040 !

*selon la Cour des comptes, le coût final sera au minimum de 19,1 milliards d’euros contre 3,3 milliards annoncés en 2006.

 

Le Président de la République a décrété le lancement d’un programme nucléaire. Des élus locaux de Haute-Gironde lui ont emboité le pas en souhaitant que La Région se porte candidate auprès d’EDF pour l’implantation future d’EPR2 sur le site nucléaire – vieillissant – de Braud-et-Saint-Louis. Alain Rousset les soutient, tout comme la députée d’extrême-droite de cette circonscription.

 

Pour les conseillers régionaux du groupe Écologiste, solidaire et citoyens de la Région, l’urgence est surtout au démantèlement de la centrale du Blayais : « Les quatre réacteurs de cette centrale nucléaire ont quarante ans, c’est beaucoup, il y a des risques mais personne ne veut en parler, rappelle Stéphane Trifiletti, conseiller régional de Charente-Maritime et co-président du groupe. Il faut anticiper le coût du démontage des réacteurs, estimé à plusieurs milliards d’euros, ainsi que les travaux de remise en état du site, avec à la clé des emplois sur plusieurs dizaines d’années… »

« Prétendre que le nucléaire garantit à la France son indépendance énergétique est mensonger : relancer la construction de réacteurs nucléaires, c’est aller à rebours de l’Histoire et de la démocratie. »

Les élus du groupe Ecologiste, solidaire et citoyen suggèrent de lancer en parallèle des alternatives moins dangereuses, moins polluantes, moins coûteuses et beaucoup plus rapides à mettre en place : « Nous devons accélérer la sobriété énergétique et le développement des énergies renouvelables : éolien, photovoltaïque… La France est très en retard par rapport à d’autres pays d’Europe. En ex-Aquitaine, l’éolien est inexistant. Les choix industriels et technologiques d’avenir doivent être guidés par la raison et non par une sorte de pensée magique qui veut faire passer le nucléaire pour ce qu’il n’est pas », souligne Stéphane Trifiletti.

 

La France importe la totalité de l’uranium qu’elle consomme de pays sous influence russe – Ouzbékistan, Kazakhstan – ou chinoise – Niger. « Prétendre que le nucléaire garantit à la France son indépendance énergétique est mensonger, souligne le conseiller régional. Relancer la construction de réacteurs nucléaires aujourd’hui, au prétexte de transition écologique, c’est aller à rebours de l’Histoire et de la démocratie. C’est oublier le risque de catastrophes d’ampleur mondiale : préservons-nous d’un TchernoBlaye… et ne multiplions pas les centrales nucléaires cibles militaires potentielles telle Zaporijia. C’est aussi oublier la production de déchets radioactifs ingérables, les difficultés croissantes de refroidissement des réacteurs avec les canicules, voire le risque de submersion qui est déjà une réalité. »

Rappelons que lors de la tempête Martin de décembre 1999, la centrale du Blayais avait été submergée par les flots. La catastrophe avait été évitée de justesse.

Extension d’une méga-scierie en Corrèze : une méga menace pour l’environnement et les riverains !

Le groupe écologiste, solidaire et citoyen apporte son soutien aux sept personnes appelées à comparaître ce début janvier pour avoir participé à des manifestations contre les mégabassines.

Implantée à Égletons (Corrèze), la S.A.S. Fargesbois souhaite doubler la surface de son vaste complexe industriel. Les élu∙es écologistes de la Région Nouvelle-Aquitaine dénoncent les multiples impacts environnementaux et sociaux dramatiques de ce projet : déforestation à outrance, disparition de la biodiversité, pollution de l’eau, accaparement de terres agricoles, expulsion d’habitant∙es et agriculteurs, nuisances sonores, problèmes de circulation routière…

« À l’heure où nous devons plus que jamais préserver la forêt en la gérant durablement pour limiter le dérèglement climatique et l’effondrement de la biodiversité, le projet d’extension de la méga-scierie Fargesbois à Égletons, commune de 4295 habitant·es en Haute-Corrèze, est une aberration totale », estime Amandine Dewaele, conseillère régionale écologiste de Corrèze.

 

Le groupe vendéen Piveteau Bois, à qui appartient Fargesbois, souhaite faire passer sa production à Égletons de 150 000 à 250 000 m3/an pour le sciage (+ 66 %), selon un article publié le 6 novembre dans Médiapart. Cela représente plus de la moitié du bois de sciage coupé annuellement dans la forêt limousine.

 

Le nombre de camions empruntant chaque jour la route du site devrait quant à lui doubler, pour s’élever à 165 en 2026.

Pour atteindre son plein potentiel, la méga-scierie lorgne sur des terres de riverains et d’exploitants agricoles voisines afin d’y stocker ses grumes. Tablant sur l’hypothétique création d’une cinquantaine d’emplois, la communauté de communes de Ventadour-Égletons-Monédières (CVEM) a lancé dès l’été 2021 une procédure d’expropriation.

 

« Nous dénonçons les coupes rases, la disparition de la biodiversité, le processus d’artificialisation de seize hectares de terres agricoles, le remblaiement de zones humides, l’expropriation de riverains et le bradage de notre agriculture au profit d’industriels de la forêt, énumère Amandine Dewaele. Nous alertons sur le danger pour l’environnement. Aux méfaits environnementaux et sociétaux, s’ajoutent des nuisances sonores pour les riverains qui subissent, de l’aube au crépuscule, les bruits provoqués par les machines de traitement, conditionnement et stockage du bois », poursuit l’élue. Elle s’insurge contre « l’indulgence des pouvoirs publics qui ont permis plusieurs extensions sauvages de la méga-scierie ces dernières années ».

 

En 2017, une inspection de la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal) avait en effet constaté que l’emprise industrielle de Fargesbois s’étendait sur 19,9 hectares, alors que l’autorisation d’exploitation obtenue par l’entreprise sept ans plus tôt ne portait que sur 7,1 hectares.

 

En outre, l’enquête d’utilité publique a été menée au pas de charge : la population avait 15 jours pour s’exprimer, en pleine période Covid, du 22 novembre au 7 décembre 2021.

« Ce projet d'extension est dévastateur pour la forêt corrézienne : il va totalement à contresens de la feuille de route de transition écologique Neo Terra et d’une gestion durable des massifs forestiers »

La préfecture de Corrèze a déclaré début 2022 l’utilité publique du projet, portant sur 16 hectares de terres, dont 11 doivent revenir à Fargesbois. Le juge d’expropriation doit se rendre sur les lieux le 1er décembre pour évaluer les biens à indemniser. Un recours a été déposé au tribunal administratif contre cette déclaration d’utilité publique (DUP).

 

L’argument mis en avant par certain∙es élu∙es locaux qui soutiennent ce projet écocide est la création d’une cinquantaine d’emplois directs. Mais son hyper-mécanisation ne nécessiterait que peu de personnel. Et c’est la fin programmée des dernières scieries du Limousin. Quel bénéfice pour les Corrézien·nes ?

 

« Ce projet dévastateur pour la forêt corrézienne va totalement à contresens  de la feuille de route de transition écologique Neo Terra et d’une gestion durable des massifs forestiers, proteste l’élue corrézienne. À l’instar de l’association Associtra, les militants écologistes, les élu∙es, des agriculteurs et des riverains se mobilisent sous diverses formes avec notamment, le 1er décembre, un rassemblement devant le domicile d’une octogénaire qui devrait être expulsée. D’autres actions sont envisagées comme une conférence-débat sur l’industrialisation de la forêt en 2023 », annonce Amandine Dewaele.

Centre de maintenance privé pour les TGV à Marcheprime : les élu·es écologistes de Nouvelle-Aquitaine demandent l’abandon du projet

Lisea, concessionnaire de la ligne à grande vitesse (LGV) reliant Bordeaux à Tours, souhaite implanter un centre de maintenance des TGV sur une parcelle boisée de 18 hectares à Marcheprime-Croix d’Hins. Les élu·es écologistes de la Région Nouvelle-Aquitaine dénoncent les impacts environnementaux et sociaux de ce projet : déboisement, perturbation des circulations de TER et nuisances pour les riverains sont au programme. Ils demandent son abandon.

La municipalité de Marcheprime s’apprêterait à décider de l’implantation d’un important centre de maintenance des TGV en 2026 à la Croix d’Hins. La signature du compromis de vente, d’un montant de 3 millions d’euros, pourrait avoir lieu avant la fin de ce mois de novembre, selon un article publié dans Sud Ouest.

 

« Ce projet nous inquiète à plusieurs titres : environnemental bien sûr, mais également en raison de son impact sur la circulation des trains sur la ligne », explique Vital Baude, conseiller régional écologiste de Nouvelle-Aquitaine et élu municipal à Arcachon. Pour se rendre au centre de maintenance, les TGV occuperont les sillons des autres trains, ce qui gèlera leur circulation pendant plusieurs minutes à chaque passage. « Cela risque de compliquer les fonctionnements des trains régionaux et du futur RER métropolitain Libourne-Bordeaux-Arcachon, qui doit pourtant devenir un axe structurant pour tout le département », déplore l’élu girondin. « Et les riverains, qui sont venus chercher le calme à Marcheprime, vont être exposés à des nuisances quasi constantes ».

 

Car le site devrait fonctionner de jour comme de nuit, y compris le week-end. « Même si la société Lisea s’engage à ne pas faire entrer ou sortir de TGV du site entre 23 heures et 4h30 du matin, ces plages horaires sont insuffisantes pour la préservation de la tranquillité des habitant∙es », estime-t-il.

 

« Ce projet nous inquiète en raison de ses impacts sur l'environnement et sur la circulation des trains régionaux sur la ligne Libourne-Arcachon-Bordeaux. »

Autre problème : l’artificialisation des sols, qui ne cesse de miter des espaces naturels indispensables. « Des coupes rases vont être réalisées sur 12 hectares de forêt et une zone humide de 4 hectares va être détruite ! Nous devons au contraire préserver ces écosystèmes pour limiter le dérèglement climatique et l’effondrement de la biodiversité, l’urgence est là et nous l’avons vécue douloureusement dans notre département l’été dernier », dit Vital Baude, qui interroge également le choix de la privatisation d’un nouveau pan des services publics ferroviaires : « d’un point de vue économique, confier la maintenance des TGV à une entreprise privée nous paraît contre-productif. C’est poursuivre l’éclatement des services ferroviaires, déjà morcelés par l’allotissement des TER, l’ouverture à la concurrence des TGV, le désengagement de l’Etat qui ne met pas les moyens pour entretenir et dynamiser le réseau. »

 

Enfin, les élu·es écologistes soulignent que de nombreuses interrogations demeurent. Comment ce centre de maintenance s’intègrera-t-il dans la gestion des transports ferroviaires de la Région ? Et au sein des stratégies nationales ? Quelles complémentarités avec les ateliers de maintenance de la SNCF déjà existants ? Quels financements publics sont envisagés ? Une fois le terrain vendu, quelle est la suite du processus ? Une étude d’impact sera-t-elle réalisée en amont ? « Pour toutes ces raisons, nous réclamons l’abandon de ce projet », conclut Vital Baude.

Gestion des forêts privées : un nouveau schéma régional peu ambitieux pour les écologistes

Schéma régional de gestion sylvicole : le groupe Écologiste, solidaire et citoyen au Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine alerte sur les contradictions avec certains textes réglementaires et sur l’absence d’ambition dans le soutien aux politiques climatiques et la protection de la biodiversité. Il demande des modifications substantielles du projet.

Le Centre régional de la propriété forestière (CRPF) vient d’élaborer un projet de schéma régional de gestion sylvicole (SRGS). Celui-ci est basé sur le Programme régional de la forêt et du bois (PRFB) et ses objectifs d’augmentation des prélèvements de 2,8 millions de m3 supplémentaires en Nouvelle-Aquitaine. Pour les 19 élus régionaux écologistes, ce schéma s’appuie sur des études prospectives obsolètes qui ne prennent pas suffisamment en compte l’accélération des dérèglements climatiques. Et leurs conséquences sur les écosystèmes forestiers : incendies, stress hydrique, développement des ravageurs et maladies, diminution de la croissance des arbres, qui stockent alors moins le carbone…

 

« La gestion des forêts doit s’inscrire dans un horizon temporel particulièrement long et les cycles de production peuvent dépasser l’échelle du siècle. Il est essentiel d’effectuer des choix sylvicoles intégrant les projections climatiques. Nous sommes la seule région où l’on impose aucune limite de superficie aux coupes rases », souligne Laurence Motoman, conseillère régionale des Landes, membre de la commission Agriculture, alimentation, pêche, aquaculture, forêt, montagne.

 

« Ce projet de SRGS a une vision court-termiste et productiviste, poursuit l’élue. Cela est en contradiction avec la prise en compte de la multifonctionnalité des forêts et ne soutient pas suffisamment les politiques climatiques d’atténuation et d’adaptation. Il nous paraît dicté par les seules considérations économiques de la filière Forêts-Bois-Papier. »

« Il est impératif d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050 et d’enrayer l’effondrement de la biodiversité : pourtant ce document ne semble pas en tenir compte. »

Une consultation préalable non prise en compte

Les élus écologistes regrettent également que les principales demandes des contributeurs à la consultation publique préalable aient été ignorées : 35 % d’entre eux ont critiqué les pratiques sylvicoles « intensives » et 60 % ont demandé une meilleure intégration de la biodiversité.

 

Laurence Motoman conclut : « Le document semble ne tenir compte ni de l’urgence climatique, ni des stratégies bas
carbone ni de celles pour la préservation de la biodiversité. Il est pourtant impératif d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050 et d’enrayer l’effondrement de la biodiversité. C’est pourquoi notre groupe demande la révision de ce schéma».

Végétalisation des lycées : après l’adoption de leur motion par la Région, les écologistes demandent la mise en place d’un groupe de travail

Les élus du groupe écologiste, solidaire et citoyen de la Région Nouvelle-Aquitaine se réjouissent de l’adoption, lors de la séance plénière du 18 octobre, par le Conseil régional de la motion de végétalisation et débitumisation des lycées qu’ils proposaient. Ils souhaitent désormais la mise en place d’un groupe de travail pour cette motion.

Face au dérèglement climatique et aux canicules, le groupe écologiste, solidaire et citoyen de Nouvelle-Aquitaine a présenté en assemblée plénière, le 18 octobre dernier, une motion réclamant un plan massif d’investissement pour végétaliser et débitumiser les lycées de Nouvelle-Aquitaine. Motion qui a été adoptée, ce dont se réjouissent les 19 conseillers régionaux écologistes de la Région. Objectif : reverdir les presque 300  lycées publics d’enseignement général et technologique, et professionnel dans les trois ans.


« Nous souhaitons ramener la nature au cœur de nos lycées, explique Stéphane Trifiletti, co-président du groupe, élu en Charente-Maritime. C’est une des solutions, pour répondre à différentes problématiques d’ordre sanitaire et environnemental dans nos lycées en Nouvelle-Aquitaine. La végétalisation et la désimperméabilisation des sols (notamment via la débitumisation) permettent une meilleure absorption des eaux de pluie, de rafraîchir l’air et de limiter les inondations… Cette mesure améliorera aussi le cadre et la qualité de vie des lycéens et agents, contribuera à la préservation et à la restauration de la biodiversité, luttera concrètement contre le dérèglement climatique et diminuera les îlots de chaleur urbains… En outre, une appropriation de l’espace commun renaturé par les lycéens est favorable au lien social et s’inscrit dans la feuille de route Néo Terra de la Région, dédiée à la transition écologique et énergétique, et dans l’approche scientifique « One Health* » « une seule santé ». »

« Nous souhaitons la création d’un groupe de travail pour déployer au plus vite ce plan de végétalisation et le mener à bien. »

Ce plan peut s’articuler avec une montée en puissance des politiques d’éducation à l’environnement, déjà en œuvre dans les établissements, fondée sur l’exemplarité de notre collectivité : la végétalisation des lycées répond à des enjeux multiples, qu’il s’agisse d’apporter du bien-être, de faciliter les apprentissages, d’éduquer à l’écologie, d’enseigner dehors, d’offrir des possibilités pour l’enseignement expérientiel et scientifique.

 

« En adoptant cette motion, la Région Nouvelle-Aquitaine s’est engagée à inclure cette action dans le plan pluriannuel d’investissement, avec un budget dédié, calibré et chiffré, sur  trois ans, se réjouit Stéphane Trifiletti. Aussi, nous souhaitons la création d’un groupe de travail pour déployer au plus vite ce plan de végétalisation  et le mener à bien ».

*Le concept « One Health » s’intéresse aux liens étroits entre la santé humaine, celle de la faune et celle des écosystèmes. Cette initiative vise à nous préserver des zoonoses et pandémies.

Ouverture à la concurrence des TER : un passage en force

Alors que l’exécutif de la Région Nouvelle-Aquitaine s’apprête à annoncer son choix d’ouvrir les lignes TER à la concurrence à l’occasion du prochain débat d’orientations budgétaires, les élu·es régionaux écologistes dénoncent un passage en force et un choix à contre-courant des défis actuels.

À l’occasion de la prochaine séance plénière, l’exécutif de la Région Nouvelle-Aquitaine va annoncer, dans son document d’orientations budgétaires, son choix d’ouvrir les lignes TER à la concurrence.

 

« Le dialogue est en cours ! » répondait pourtant Renaud Lagrave, vice-président aux transports de la Région Nouvelle-Aquitaine, aux questions des élu·es écologistes lors de la dernière commission transports. Face aux inquiétudes des syndicats et des usagers, la majorité a donc décidé, seule, de mettre fin aux échanges et d’imposer son choix.

 

« Alors que nous devons encourager l’usage des transports collectifs et renforcer l’offre des TER, l’ouverture à la concurrence remettrait en cause l’égalité de service et d’accès sur tout le territoire », alerte Christine Seguinau, conseillère régionale de Gironde et co-présidente du groupe Écologiste, solidaire et citoyen. Dans la Région Sud, où l’ouverture à la concurrence a débuté, les tarifs des billets de train ont fortement augmentés en même temps que les subventions de la Région aux entreprises concurrentes de la SNCF.

 

« Si la majorité régionale poursuit cette démarche, finie la possibilité de voyager avec un ticket unique et un prix équitable sur l’ensemble de la Nouvelle Aquitaine. » poursuit Christine Seguinau. À l’inverse de ce choix, les écologistes défendent la création d’un pôle 100 % public des transports et de la mobilité, autour de la SNCF réunifiée. « C’est d’ailleurs l’une des propositions partagées par tous les partis de la NUPES, dont le Parti Socialiste », souligne Christine Seguinau. « En introduisant cette annonce dans les orientations budgétaires, le président du conseil régional méprise la démocratie en privant les conseillers régionaux du pouvoir de décider en toute transparence. » En effet, le document d’orientations budgétaires ne se vote pas !

 

« Il s’agit ni plus ni moins d’ouvrir le secteur ferroviaire à la concurrence à marche forcée, en essayant de faire croire qu’il n’existe aucune autre option », conclut Christine Seguinau. « La convention actuelle avec la SNCF, qui court jusqu’en 2024, pourrait pourtant être prolongée de 10 ans en renforçant le service public ferroviaire et non en organisant son démantèlement. »

 

Les élu·es écologistes réclament que l’ouverture à la concurrence des TER fasse l’objet d’un débat spécifique dans l’hémicycle régional et d’un vote pour que chaque élu·e prenne ses responsabilités.