Jeunesse

À l’initiative des écologistes, la Région agit contre la précarité menstruelle

Lutte contre la précarité menstruelle - Écologistes de la Région Nouvelle-Aquitaine

À l’occasion de la commission permanente du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, ce lundi 3 juillet 2023, et à l’initiative du groupe écologiste, solidaire et citoyen, la Région a accordé des aides pour que les lycées puissent se doter de distributeurs de protections périodiques.

La précarité menstruelle est une réalité pour près de 2 millions de femmes en France. Elle peut avoir des conséquences graves sur leur bien-être physique, psychologique et social. Lors de la plénière de mars, le groupe écologiste avait porté une motion pour évoquer le sujet de la santé menstruelle. Véritable enjeu de santé publique, cette motion a été adoptée à la quasi-unanimité des groupes politiques du Conseil régional.

« Nous sommes extrêmement satisfaits que le projet d’installation de distributeurs de protections périodiques durables et gratuites dans les lycées voit le jour. Il s’agit d’une étape cruciale vers la construction d’une société éducative totalement engagée pour sa jeunesse, où personne ne sera laissé de côté quelque soit son capital social, économique ou en raison de son genre. »

Cependant, il reste primordial d’inclure le volet éducatif dans la lutte contre la précarité menstruelle. Le relai de l’action des associations donnera alors aux jeunes femmes les outils indispensables pour favoriser leur autonomie dès qu’il s’agit de leur santé et de leur bien-être…

« Nous nous réjouissons de l’installation de distributeurs dans les lycées de Nouvelle-Aquitaine acté lors de cette commission permanente, mais ceux-ci ne permettront pas, seuls, de répondre aux défis d’éducation à la santé menstruelle et de lutte contre les préjugés. »

« Nous nous réjouissons de l’installation de distributeurs dans les lycées de Nouvelle-Aquitaine acté lors de cette commission permanente, mais ceux-ci ne permettront pas, seuls, de répondre aux défis d’éducation à la santé menstruelle et de lutte contre les préjugés, explique Katia Bourdin, élue régionale de Charente-Maritime. Nous souhaitons que la Région porte des ambitions plus opérationnelles pour participer à déconstruire les représentations négatives associées aux corps des jeunes filles, les accompagner dans la compréhension de leur corps, la démystification des stéréotypes de genre à l’origine de harcèlement – moqueries, stigmatisation – et du développement de nombreux complexes qui participent aux inégalités de genre. »

 

« Nous allons continuer à suivre le sujet pour que tous les aspects de notre motion soient mis en œuvre, ajoute Thierry Perreau. Y compris le soutien régional à une filière locale de fabrication de protections périodiques durables ».

 

  •   Retrouvez la motion portée par les écologistes via ce lien 

Convention TER, PFAS, santé des sols, SNU… Les propositions des écologistes pour la plénière de juin

Nos propositions

À l’occasion de la séance plénière du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine ces lundi 12 et mardi 13 juin 2023, les élu·es du groupe écologiste, solidaire et citoyen s’opposeront à la nouvelle convention d’exploitation des trains express régionaux 2024-2030, qui prévoit l’ouverture à la concurrence des TER. Les écologistes présenteront six amendements, un voeu – pour la transparence sur les pollutions aux PFAS et sur les risques encourus par les populations -, et une motion

 pour restaurer la santé des sols afin de préserver des terres fertiles.
Les élu·es écologistes termineront par deux questions orales : suite aux soupçons de fraude fiscale par l’entreprise Betclic basée à Bordeaux, ils proposeront de renforcer les conditionnalités éthiques et écologiques et demanderont le remboursement de la subvention régionale par Betclic en cas de fraude avérée ; face à la volonté du gouvernement de déployer le service national universel (SNU) dès la rentrée, les élu·es interrogeront aussi l’exécutif sur la préservation de la liberté de conscience des agents de la collectivité ne souhaitant pas participer au SNU, sur les mesures envisagées pour garantir le respect de l’intégrité physique et psychique des jeunes au regard des nombreux signalements et sur le coût directe et indirect pour la Région.

TER : non à l’ouverture à la concurrence !

Les 19 conseillers régionaux du groupe écologiste, solidaire et citoyen de la Région s’opposent à l’ouverture à la concurrence, prévue dès 2024 par l’exécutif régional sur l’intégralité du territoire. Le réseau ferroviaire de Nouvelle-Aquitaine sera découpé en quatre lots soumis à des appels d’offres de 2027 et 2030 pour mettre en concurrence le secteur privé avec le public : « La privatisation des lignes de train entraînera inévitablement une logique de rentabilité au détriment des usagers, alerte Christine Seguinau, co-présidente du groupe et membre de la commission transports. Les lignes peu fréquentées risquent de disparaître, enclavant davantage les zones rurales. Les coûts risquent d’augmenter et la présence d’agents en gare et dans les trains de diminuer, dégradant le service ». Autant de désastres déjà visibles chez nos voisins européens qui ont libéralisé leur réseau. D’autres solutions sont possibles, permettant un véritable service public ferroviaire, comme renouveler la convention TER (Train express régional) avec la SNCF pour une durée de 10 ans. Les élu·es écologistes le demandent via un amendement.

Six amendements ont été déposés sur différentes délibérations de cette assemblée plénière, à commencer par un amendement sur la délibération concernant la convention TER :

  • Amendement pour une prolongation de 10 ans de la convention avec la SNCF sans ouverture à la concurrence.
  • Amendement pour une augmentation du budget en faveur des transitions environnementales
  • Amendement pour une modification d’un taux d’intervention dans le règlement intérieur de l’éducation à l’environnement.
  • Amendement pour une application des éga-conditionnalités dans le règlement intérieur sports.
  • Amendement pour privilégier les terrains de sport naturels dans le règlement intérieur sports.
  • Amendement pour la fin du soutien aux sports aériens et aux aéro-clubs thermiques dans le règlement intérieur sports.

Notre groupe présentera également un voeu, une motion et deux questions orales à l’occasion de cette plénière :

VOEU · Transparence sur les pollutions aux PFAS

Antiadhésives, imperméabilisantes, résistantes aux fortes chaleurs, les substances chimiques PFAS (per- et polyfluoroalkylées) sont largement utilisées dans divers domaines industriels et produits de consommation courante. Or, elles se dégradent très peu après utilisation et rejet dans l’environnement, d’où leur qualification de « polluants chimiques éternels ».
Une enquête au long cours menée par un consortium de dix-sept médias et publiée dans Le Monde le 23 février 2023 montre que de nombreux sites (industriels, sols, eaux…) sont contaminés en Nouvelle-Aquitaine. L’action publique doit être renforcée sur cet enjeu majeur de santé. C’est pourquoi, « nous demandons au Préfet de Région une transparence totale vis-à-vis des populations sur les risques encourus, indique Stéphane Trifiletti, co-président du groupe écologiste, solidaire et citoyen. Nous demandons également le financement d’enquêtes sanitaires pour déterminer le périmètre de contamination et l’imprégnation des habitants et pour mieux documenter les effets de ces polluants sur la santé ». Nicolas Thierry, conseiller régional et député de Gironde, demande également dans une proposition de loi une interdiction des PFAS dès 2025 quand il y a une alternative, puis une interdiction totale en 2027.

MOTION · Restaurer la santé des sols

Pollutions accumulées, perte de biodiversité, imperméabilisation… Les sols sont en mauvaise santé et moins fertiles. Or ils sont essentiels pour le stockage du carbone et remplissent le rôle de réservoir, de tampon, d’épurateur dans le cycle de l’eau. Face aux dérèglements climatiques, les politiques d’atténuation et de gestion des risques doivent permettre aux sols de retrouver leurs propriétés naturelles. C’est pourquoi, « nous demandons à ce que la Région s’engage à amplifier les politiques régionales en faveur de la préservation et de la régénération des sols par des actions volontaristes, indique Laurence Motoman, conseillère régionale écologiste des Landes : inscrire le défi de restauration des fonctions naturelles des sols agricoles et forestiers dans Néo Terra II ; soutenir un programme de recherche spécifique en lien avec la plateforme observatoire des sols européens ; créer une formation professionnelle d’expertise sur la régénération des sols ; développer les formations en agroforesterie avec les chambres d’agriculture et les lycées agricoles ; lancer un appel à projets agro-environnementaux spécifiques à la régénération des sols dégradés… ».

Enfin, les élu·es écologistes poseront deux questions orales à la majorité régionale :

  • ils demanderont à ce que les conditionnalités éthiques soient renforcées et que l’entreprise Betclic rembourse la subvention régionale en cas de fraude avérée

La direction nationale des enquêtes fiscales (DNEF) cherche à savoir si la société de pari en ligne Betclic, basée à Bordeaux, a soustrait une partie des impôts dus en France via une filiale maltaise. Or la Région Nouvelle-Aquitaine avait accordé en2018, contre l’avis des élu-e-s écologistes, 1,2 million d’euros à Betclic pour financer un algorithme visant à « améliorer sa rentabilité d’environ 15 millions d’euros ». Le groupe écologiste, solidaire et citoyen demande qu’en cas de condamnation cette subvention soit remboursée et que la Région instaure enfin de vrais critères éthiques dans l’attribution de ses aides aux entreprises. « Nous souhaitons demander à Alain Rousset et à sa majorité quelles mesures sont prévues pour éviter ce type de dérive, explique Anne-Laure Bedu, conseillère régionale de Gironde et également membre de la commission « développement économique ». Nous exigeons que Betclic rembourse la totalité des aides publiques qui lui ont été accordées si l’enquête démontre la fraude », poursuit-elle.

  • ils interrogeront sur le Service national universel (SNU) : comment préserver la liberté de conscience des agents ne souhaitant pas participer ? Et garantir le respect de l’intégrité physique et psychique des jeunes ?

Face à la volonté du gouvernement de déployer le service national universel (SNU) dès la rentrée, les élu·es interrogeront l’exécutif sur plusieurs points : « Comment la Région compte-t-elle préserver la liberté de conscience des agents de la collectivité ne souhaitant pas participer au SNU ? Quelles sont les mesures envisagées pour garantir le respect de l’intégrité physique et psychique des jeunes au regard des nombreux signalements ? », demandera Katia Bourdin, conseillère régionale écologiste de Charente-Maritime qui portera la question orale.

À l’initiative des écologistes, la Région Nouvelle-Aquitaine adopte la gratuité des protections périodiques pour les jeunes filles

À l’occasion de la séance plénière du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine ce mardi 28 mars 2023, les élu·es du groupe écologiste, solidaire et citoyen présentaient une motion sur la gratuité des protections périodiques durables issues de filières locales et l’éducation à la santé menstruelle pour les jeunes. Cette motion, véritable enjeu de santé publique, a été adoptée à la quasi-unanimité des groupes politiques. 

La précarité menstruelle est une réalité pour près de 2 millions de femmes en France. Elle peut avoir de lourdes conséquences sanitaires, psychologiques, économiques et sociales.

 

« Pour les lycéennes, la précarité menstruelle et le tabou des règles peuvent entraîner des incidents voire des ruptures scolaires, rappelle Katia Bourdin, élue régionale de Charente-Maritime. C’est donc une question de dignité et d’égalité que nous soulevions au sein de l’assemblée régionale. »

 

Suite à cette motion, la Région Nouvelle-Aquitaine s’engage donc à installer des distributeurs de protections périodiques durables et gratuites dans les lycées et les centres de formations, à promouvoir l’éducation menstruelle dans les lycées et à soutenir les filières locales de fabrication de protections périodiques durables.

 

« De nombreuses Régions ont déjà mis en œuvre la gratuité des protections périodiques dans les lycées, rappelle Christine Seguinau, élue régionale de Gironde et co-présidente du groupe. Nous nous réjouissons que l’assemblée régionale de Nouvelle-Aquitaine ait soutenu notre proposition et comptons sur une mise en œuvre rapide de ces mesures par la majorité. »

Éco-socio-conditionnalités, fin des aides régionales aux yachts, crise viticole, protections périodiques gratuites… Nos propositions pour la plénière de mars

À l’occasion de la séance plénière du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine ces lundi 27 et mardi 28 mars 2023, les élu·es du groupe écologiste, solidaire et citoyen portent plusieurs propositions pour améliorer la mise en place d’éco-socio-conditionnalités sur les aides régionales, une mesure défendue depuis longtemps par les écologistes. 

 Ils proposent également de faire de la Région Nouvelle-Aquitaine une destination touristique zéro carbone dès 2040 et de mettre un terme aux subventions à l’industrie des yachts privés à moteur thermique. Enfin, les écologistes présenteront deux motions : l’une sur la gratuité de protections périodiques durables et l’éducation à la santé menstruelle dans les lycées ; l’autre sur la crise viticole et la sauvegarde de l’emploi et des terres arables.

Des amendements pour répondre à l’urgence climatique

Le 20 mars, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a publié la synthèse de huit ans de travaux. Il rappelle qu’il reste une chance de limiter le réchauffement planétaire à 1,5°C par rapport à la période préindustrielle, à condition d’un sursaut international. « Nous demandons un sursaut régional, souligne Stéphane Trifiletti, conseiller régional de Charente-Maritime et coprésident du groupe. Nous devons renforcer les mesures d’adaptation au dérèglement climatique, aussi pour limiter son impact sur les sociétés humaines, en particulier les personnes vulnérables. Il faut aller plus vite : c’est pourquoi nous proposons que la Région affiche une vraie ambition dans sa feuille de route pour un Tourisme durable : faire de la Nouvelle-Aquitaine une destination zéro carbone à l’horizon 2040. »

 

Mais la principale politique débattue lundi dans l’hémicycle régional sera la mise en place d’éco-socio-conditionnalités, c’est-à-dire de la mise en œuvre systématique de critères économiques, sociaux et environnementaux pour bénéficier  des aides régionales.

« Le seuil d’application est prévu à 150 000 euros mais il est trop élevé, souligne Anne-Laure Bedu, élue régionale de Gironde. Cela signifierait que la majorité des entreprises échappe à toute exigence de critères en matière de transition écologique et sociale. C’est pourquoi nous proposons de l’abaisser à 50 000 euros. » 

 

Les écologistes souhaitent également que les aides soient conditionnées à des critères bien précis : engagement des entreprises en faveur de la transition écologique, en faveur de la justice sociale et de la redynamisation de certains territoires délaissés. Globalement, il faut instaurer le respect des limites planétaires (et notamment les consommations d’eau, d’énergie et d’espace ainsi que la protection de la biodiversité).

 

« L’enjeu est également de renforcer la démocratie et le dialogue social, indique la conseillère régionale de Gironde Christine Seguinau, coprésidente du groupe. Nous proposons que les CSE des entreprises sollicitant des aides régionales soient non seulement informés sur ces démarches mais également invités à donner un avis. Enfin, nous souhaitons la création d’un comité de suivi pour contrôler l’attribution et l’utilisation de ces subventions publiques avant, pendant et après attribution, poursuit l’élue. Il réunirait élu·es, organisations syndicales et patronales, associations et acteurs régionaux. »

Accélérer et orienter l’argent public vers la transition : pour les écologistes, les ambitions affichées par Néo Terra rendent le soutien public à certaines filières illégitimes. C’est pourquoi, le groupe écologiste propose un amendement à la feuille de route des industries nautiques et navales en Nouvelle-Aquitaine 2023-2028 afin d’exclure des aides régionales les filières des yachts privés (bateaux de plus de 7 mètres) à moteur thermique.

 

« Ces embarcations privées de luxe à moteur thermique sont des bateaux extrêmement producteurs de gaz à effet de serre en décalage avec la nécessaire transition énergétique, rappelle le conseiller régional girondin Vital Baude. Nos politiques publiques doivent se concentrer sur les filières d’avenir telles que la voile ou les propulsions alternatives. »

Une opposition inflexible au projet GPSO

Lors de cette plénière, la majorité présente un avenant au plan de financement du Grand Projet du Sud Ouest (GPSO) pour, notamment, y intégrer les taxes spéciales instaurées par l’État.


« Ce plan de financement ne tient pas la route, c’est pourquoi nous nous sommes associés au recours déposé auprès du tribunal administratif de Toulouse pour obtenir son annulation, rappelle Christine Seguinau. L’Europe ne mettra pas un euro sur ce projet. Cette baudruche se dégonfle et ce n’est pas avec les quelques rustines proposées par cet avenant que la Région règlera le problème. Alain Rousset et sa majorité doivent cesser de poursuivre des chimères. Il est temps d’abandonner ce projet ruineux pour la Région et les collectivités locales et destructeur de l’environnement. Il est de plus inefficace pour régler les défis d’une mobilité décarbonée et accessible à tous dans les délais imposés par le réchauffement climatique. Nous devons accélérer la transition écologique de notre mobilité, comme le recommande le rapport du Conseil d’orientation des infrastructures (COI). C’est possible en mettant l’argent sur les lignes du quotidien et en rénovant la ligne existante. »

Notre groupe présentera également deux motions à l’occasion de cette plénière :

MOTION · Pour la gratuité des protections périodiques durables et l’éducation à la santé menstruelle pour les jeunes

Le groupe écologiste présente lors de cette séance plénière une motion pour la gratuité des protections périodiques durables et l’éducation à la santé menstruelle dans les lycées.

« La précarité menstruelle et le tabou des règles constituent un enjeu majeur de santé publique et de solidarité, a fortiori dans les établissements scolaires, indique Katia Bourdin, élue régionale de Charente-Maritime. La difficulté d’accès aux protections périodiques lors des règles – qui concerne près de 2 millions de femmes – peut engendrer des absences et mettre en péril la scolarité mais aussi exposer à des problèmes de santé, tel le choc toxique. De nombreuses régions ont mis en œuvre la gratuité dans les lycées. Nous devons en faire autant et soutenir les filières locales de protections périodiques vertueuses et durables. »

MOTION · Crise viticole du Bordelais : un plan d’accompagnement social d’ampleur et de sauvegarde des terres agricoles

Face à la crise viticole dans le Bordelais, le groupe porte également une motion en faveur de mesures plus ambitieuses que celles annoncées afin de soutenir l’ensemble des acteurs via un plan de sauvegarde de l’emploi et des terres agricoles.


« Nous demandons la création d’une structure chargée de la réorganisation et de la sauvegarde du foncier pour une vocation nourricière et d’autonomie alimentaire; un plan d’action pour développer la diversification des exploitations en agriculture biologique et viser l’autonomie alimentaire du territoire ; un accompagnement social d’ampleur pour éviter les drames humains », indique Vital Baude.

Enfin, les élu·es écologistes poseront une question orale à la majorité régionale lors de la séance au sujet de la création d’un réseau de vétérinaires dédié aux soins d’urgence pour la faune sauvage dans notre région.

Pour Anne-Laure Bedu : « il faut pouvoir envisager la prise en charge, sur tout notre territoire, des animaux victimes des activités humaines, a fortiori des incendies. »

Végétalisation des lycées : après l’adoption de leur motion par la Région, les écologistes demandent la mise en place d’un groupe de travail

Les élus du groupe écologiste, solidaire et citoyen de la Région Nouvelle-Aquitaine se réjouissent de l’adoption, lors de la séance plénière du 18 octobre, par le Conseil régional de la motion de végétalisation et débitumisation des lycées qu’ils proposaient. Ils souhaitent désormais la mise en place d’un groupe de travail pour cette motion.

Face au dérèglement climatique et aux canicules, le groupe écologiste, solidaire et citoyen de Nouvelle-Aquitaine a présenté en assemblée plénière, le 18 octobre dernier, une motion réclamant un plan massif d’investissement pour végétaliser et débitumiser les lycées de Nouvelle-Aquitaine. Motion qui a été adoptée, ce dont se réjouissent les 19 conseillers régionaux écologistes de la Région. Objectif : reverdir les presque 300  lycées publics d’enseignement général et technologique, et professionnel dans les trois ans.


« Nous souhaitons ramener la nature au cœur de nos lycées, explique Stéphane Trifiletti, co-président du groupe, élu en Charente-Maritime. C’est une des solutions, pour répondre à différentes problématiques d’ordre sanitaire et environnemental dans nos lycées en Nouvelle-Aquitaine. La végétalisation et la désimperméabilisation des sols (notamment via la débitumisation) permettent une meilleure absorption des eaux de pluie, de rafraîchir l’air et de limiter les inondations… Cette mesure améliorera aussi le cadre et la qualité de vie des lycéens et agents, contribuera à la préservation et à la restauration de la biodiversité, luttera concrètement contre le dérèglement climatique et diminuera les îlots de chaleur urbains… En outre, une appropriation de l’espace commun renaturé par les lycéens est favorable au lien social et s’inscrit dans la feuille de route Néo Terra de la Région, dédiée à la transition écologique et énergétique, et dans l’approche scientifique « One Health* » « une seule santé ». »

« Nous souhaitons la création d’un groupe de travail pour déployer au plus vite ce plan de végétalisation et le mener à bien. »

Ce plan peut s’articuler avec une montée en puissance des politiques d’éducation à l’environnement, déjà en œuvre dans les établissements, fondée sur l’exemplarité de notre collectivité : la végétalisation des lycées répond à des enjeux multiples, qu’il s’agisse d’apporter du bien-être, de faciliter les apprentissages, d’éduquer à l’écologie, d’enseigner dehors, d’offrir des possibilités pour l’enseignement expérientiel et scientifique.

 

« En adoptant cette motion, la Région Nouvelle-Aquitaine s’est engagée à inclure cette action dans le plan pluriannuel d’investissement, avec un budget dédié, calibré et chiffré, sur  trois ans, se réjouit Stéphane Trifiletti. Aussi, nous souhaitons la création d’un groupe de travail pour déployer au plus vite ce plan de végétalisation  et le mener à bien ».

*Le concept « One Health » s’intéresse aux liens étroits entre la santé humaine, celle de la faune et celle des écosystèmes. Cette initiative vise à nous préserver des zoonoses et pandémies.

MOTION · Végétalisons tous les lycées de Nouvelle Aquitaine avant 2026

À l’occasion de la séance plénière des 17 et 18 octobre 2022 le groupe écologiste, solidaire et citoyen a déposé la motion suivante :

Végétalisons tous les lycées de Nouvelle Aquitaine avant 2026

Pour un plan massif d’investissement portant sur la végétalisation et la débitumisation des lycées de Nouvelle-Aquitaine

Ramener la nature au cœur de nos lycées est une des solutions souhaitables pour répondre à différentes problématiques d’ordre sanitaire et/ou environnementale dans nos lycées de Nouvelle-Aquitaine. En effet la re-végétalisation et la désimperméabilisation des sols (notamment via la débitumisation) permettent d’apporter de la fraîcheur, de favoriser l’absorption de la pluie, d’améliorer le cadre et la qualité de vie des lycéens et agents, tout en contribuant à la préservation et la restauration de la biodiversité, comme à la lutte concrète contre le dérèglement climatique. Les cours ‘oasis’ tendent d’ailleurs à se développer actuellement dans de nombreux établissements scolaires en France.

 

L’appropriation de l’espace commun renaturé par les lycéennes et les lycéens permet de renforcer le lien social, il s’inscrit dans la feuille de route Néo Terra et dans l’approche Santé globale (One Health).

 

Apporter du bien-être, faciliter les apprentissages, éduquer à l’écologie, enseigner dehors, offrir des possibilités pour l’enseignement expérientiel et scientifique, la végétalisation des lycées répond à des enjeux multiples. Ce plan peut s’articuler avec une montée en puissance des politiques d’éducation à l’environnement fondée sur l’exemplarité de notre collectivité.

 

La Région Nouvelle-Aquitaine s’engage par conséquent :

  • à végétaliser et débitumiser tous ses lycées, là où c’est nécessaire, après état des lieux initial, avant la fin de l’année 2026 ;
  • à inclure un vaste plan d’action dans le plan pluriannuel d’investissement, avec un budget dédié, calibré et chiffré, sur 3 ans. Ce plan, construit sur une démarche territoriale concertée avec les autres strates territoriales s’appuiera partout où c’est possible, sur le foncier régional dans une démarche coconstruite avec tous les acteurs territoriaux, à commencer par les personnels des lycées ainsi que les lycéennes et les lycéens ;
  • à accompagner tous les lycées dans cet investissement d’avenir dans l’objectif de répondre aux enjeux d’adaptation et d’atténuation.

Motion « Un vélo pour chaque lycéen·ne et apprenti·e en Nouvelle-Aquitaine »

Séance Plénière 20 & 21 juin 2022

Un vélo pour chaque lycéen·ne et apprenti·e en Nouvelle-Aquitaine motion portée par le groupe écologiste, solidaire et citoyen

A l’échelle nationale, le plan « vélo et mobilités actives » ambitionne de tripler la part modale du vélo dans les déplacements du quotidien d’ici 2024. Ces ambitions participent largement à la réduction de l’impact carbone des mobilités ainsi qu’à la reconquête d’une souveraineté énergétique dont la géopolitique nous rappelle la nécessité. La Région Nouvelle-Aquitaine, comme les autres collectivités, doit prendre sa part et investir dans l’écomobilité.

Pour répondre aux recommandations multisectorielles et aux associations de cyclistes qui encouragent le développement des mobilités douces ;

Pour favoriser le développement de la culture vélo via un accompagnement au changement et une planification des expérimentations ;

Pour lutter efficacement contre la sédentarité, facteur aggravant de l’obésité et des risques cardio-vasculaires, en adéquation avec l’ambition One Health de la Région Nouvelle-Aquitaine ;

Pour diminuer le niveau de stress et favoriser une meilleure concentration et disponibilité intellectuelle ;

Pour soutenir les entreprises régionales de la filière vélo, innovantes et créatrices d’emplois ;

Pour réduire la dépendance aux carburants fossiles et répondre aux enjeux de la raréfaction et du renchérissement des ressources;

Pour sensibiliser les jeunes aux déplacements zéro carbone ;

Pour participer à l’allègement des charges quotidiennes et rendre du pouvoir d’achat aux familles ;

Pour lutter contre la pollution de l’air et le dérèglement climatique ;

Pour apaiser nos mobilités lorsque la densité du trafic automobile est facteur d’insécurité et de stress ;

Pour encourager le report vers des multimodalités avec l’usage du vélo comme allié pratique de l’intermodalité.

Pour toutes ces raisons, la Région Nouvelle-Aquitaine s’engage à prêter un vélo à chaque lycéen·ne et chaque apprenti·e le souhaitant pendant la durée de sa scolarité ou de sa formation. Afin de réussir ce défi, y compris dans la culture et les représentations des nouvelles générations et participer à faire de la Nouvelle-Aquitaine la première région des écomobilités de France, cet objectif « un vélo par lycéen·ne et apprenti·e » s’inscrira dans une approche globale : aménagement, stationnement, services, formation, apprentissage. Ainsi, en plus de la mise à disposition de vélos, la Région Nouvelle-Aquitaine veillera notamment à :

  •  sécuriser l’accès et le stationnement dans et aux abords des lycées et structures professionnelles ;
  •  inscrire la pratique dans le temps scolaire par l’utilisation des vélos mis à disposition dans le cadre de cours de vélo, de déplacements scolaires, voire de sorties ou voyages scolaires à vélo
  • soutenir l’apprentissage à l’autoréparation ;
  • développer des plans de mobilités scolaires ambitieux avec les acteurs de l’écomobilité pour accompagner les changements de pratiques ;
  • soutenir les actions de sensibilisation aux mobilités actives et suivre l’évolution de la part modale du vélo.