Communiqués de presse

Réunion publique à Royan sur le projet Pure Salmon

Le samedi 7 mai à 10h30, Katia Bourdin et Stéphane Trifiletti, conseillers régionaux écologistes de Charente-Maritime, participeront à la réunion publique sur le projet Pure Salmon, à la maison des associations de Royan

La réunion publique, organisée ce samedi par le pôle écologiste de Charente-Maritime, veut informer sur un projet d’élevage de saumons, annoncé il y a quelques semaines dans l’estuaire de la Gironde.

« La prise en compte des impacts en terme d'énergie, de ressources et de risques environnementaux de cette ferme-usine semble très insuffisante. »

« Pure Salmon, c’est une ferme usine produisant 10 000 tonnes de saumons par an, explique Katia Bourdin. S’installant sur un site labellisé « site industriel clé en main », qui permet de bénéficier de procédures administratives accélérées, il est à craindre que les impacts du projet, en termes énergétique, de consommation des ressources, et de risques environnementaux, ne soient pas suffisamment considérés ».

 

Les deux élus du groupe écologiste, solidaire et citoyen du conseil régional souhaitent dès à présent partager leur connaissance du dossier et échanger sur ses implications pour le territoire.

 

« Ce projet a essayé de s’implanter à Boulogne-sur-mer où une forte opposition locale s’est levée, rappelle Stéphane Trifiletti. De nombreux scientifiques, ainsi que les autorités environnementales, avaient pointé les vices d’un projet surdimensionné, où seules les considérations socio-économiques étaient prises en considération ».

Halte à la vénerie sous terre du blaireau en Lot-et-Garonne et en Corrèze

Le groupe écologiste du Conseil régional a apporté ses observations sur un projet d’arrêté de la Préfecture du Lot-et-Garonne visant à instaurer une période supplémentaire d’autorisation de la vénerie sous terre, une chasse particulièrement cruelle, alors que le blaireau est une espèce protégée.

 La vénerie sous terre du blaireau ne doit pas être autorisée au-delà du 15 mai, comme le propose un projet d’arrêté préfectoral. C’est ce qu’ont défendu les élu·e·s écologistes lors de la consultation en ligne sur ce projet.

« Le blaireau est un animal paisible et discret, protégé par la Convention de Berne relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l’Europe, rappelle Amandine Dewaele, conseillère régionale de la Corrèze. Cette Convention précise que les dérogations à sa protection sont strictement conditionnées, en cas de dégâts avérés, si aucune alternative à la chasse n’existe. Or les dégâts ne sont que présumés, aucun état des lieux précis ne les quantifient et, quand bien même, des solutions alternatives simples existent : cordelettes enduites de répulsif autour des cultures, par exemple ».

Dans le texte envoyé à la Préfecture, les écologistes mettent aussi en évidence le danger d’autoriser une période de chasse supplémentaire, alors que « les jeunes blaireaux de l’année ne sont pas complètement sevrés au 15 mai et qu’ils restent dépendants de leur mère, pour survivre, au minimum jusqu’au mois d’août. D’autre part, la mortalité juvénile constatée sur cette espèce est très importante, de l’ordre de 50% la première année, due principalement au trafic routier », insistent-ils.

 A ces arguments s’ajoutent le fait que de plus en plus de Préfectures cessent d’autoriser des périodes complémentaires à cette technique de chasse particulièrement cruelle.

« Au terme de plusieurs heures à creuser à la pioche ou la barre à mine pour les atteindre, les blaireaux sont tirés hors de leur terrier à l’aide de pinces puis achevés à la hache ou à la dague, quand ils ne sont pas laissés en pâture aux chiens, décrit Maryse Combres, conseillère régionale du Lot-et-Garonne. C’est un véritable massacre. Arrêtons avec les euphémismes comme « prélever » ou « réguler » et laissons tranquille toute la biodiversité, la vie sauvage associée, qui s’abrite dans ces terriers ! »

 Le groupe écologiste, solidaire et citoyen au Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine

 

Espionnage du père de Julien Le Guet : un « Bassines Gate » ?

Le groupe écologiste, solidaire et citoyen de la Région Nouvelle Aquitaine appelle à l’ouverture immédiate d’une enquête, suite à la découverte de matériel de surveillance à proximité du domicile du père de Julien Le Guet, porte-parole et figure de proue du collectif « Bassines non merci ».

« Devant ces faits gravissimes, notre groupe rappelle que l’espionnage de nature idéologique ne saurait être toléré dans un état de droit. Si cela était avéré, il y aurait un véritable « bassines gate » que la justice devrait sanctionner fermement », s’indigne Stéphane Trifiletti, conseiller régional de Charente maritime.

« Surveiller ainsi les proches d’un leader d’une lutte écologiste, cela ressemble beaucoup à une tentative d’intimidation comme cela se pratique malheureusement dans de nombreux pays peu soucieux de liberté d’expression… C’est un comble que celles et ceux qui militent pour nous éviter des désastres écologiques se retrouvent menacés », poursuit Nicolas Gamache, conseiller régional des Deux-Sèvres.

Le groupe écologiste du conseil régional se mobilisera le week-end prochain lors de la grande manifestation contre les méga-bassines, à La Rochénard (Deux-Sèvres).

Les élu·e·s écologistes de la Région soutiennent les mobilisations à Arbonne pour la préservation du foncier agricole

Le groupe écologiste solidaire et citoyen de la région Nouvelle-Aquitaine soutient la démarche d’occupation du collectif paysan d’Arbonne qui proteste contre la vente spéculative d’un terrain agricole et était présent au salon Lurrama ce dimanche 24 octobre.

Depuis le 23 juin 2021, des membres du syndicat Euskal Herriko Laborarien Batasuna (de la confédération Paysanne) se sont joints à l’association Lurzaindia pour interpeller l’opinion publique concernant la vente d’une propriété à Arbonne. En effet, une parcelle de 15ha, dont 12ha de terres agricoles de bonne qualité agronomique, a été mise en vente par la famille Borotra pour la somme de 3,2 millions d’euros.

Après 100 jours d’occupation, la potentielle acheteuse- dépourvue de projet agricole, s’est finalement rétractée. Le vendeur a refusé de céder sa propriété au prix évalué par la Safer qui s’élevait à 800 000€. La Safer, qui entend défendre les terres cultivables, voit son action ici limitée. En l’espèce, ces terres ont perdu leur vocation agricole et sont devenues des terres d’agrément.

Cette occupation symbolique représente une alerte sur la spéculation foncière agricole, la rareté de ces terres mais aussi l’envolée des prix de l’immobilier. Seule une grande loi  foncière agricole -promesse non tenue d’Emmanuel Macron- permettrait de réguler le marché afin de sauvegarder l’essentiel : la terre nourricière. La proposition de loi foncière actuellement à l’examen au Sénat est manifestement insuffisante pour atteindre ces objectifs.

L’occupation a pris fin le 24 octobre à l’occasion du salon Lurrama (salon de l’agriculture paysanne) organisé sur place par la chambre d’agriculture basque EHLG. Sophie Bussière et Didier Damestoy, conseiller·e·s régionaux écologistes étaient présent·e·s à cet évènement pour rappeler leur soutien à l’agriculture biologique, à l’agroécologie et à l’agriculture paysanne et la nécessaire préservation des terres agricoles.

Contact presse : Sophie Bussiere 06.18.15.14.51

Les écologistes demandent une aide d’urgence pour Haïti

Le groupe écologiste, solidaire et citoyen au conseil régional souhaite que la prochaine commission permanente vote une aide d’urgence à Haïti. Un courrier a été envoyé au président de Région, Alain Rousset, pour proposer une participation au mouvement de solidarité.

« Haïti traverse une profonde crise avec le séisme meurtrier du 14 août dernier, qui aggrave la désastreuse situation politique, sociale et économique que traverse l’île depuis trois ans. Plus de la moitié de la population vit sous le seuil de pauvreté et va être encore plus exposée sanitairement et socialement du fait des conséquences du séisme », écrit Nicolas Thierry, président du groupe écologiste.

Selon les dernières estimations, cette catastrophe a fait près de 2 200 morts et plus de 12 000 blessées dans les régions du Sud.

« La Région Nouvelle-Aquitaine, dont les liens historiques avec « la perle des Antilles » au 18e siècle, ont été renforcés par une action de coopération dans le département du Nord haïtien qui a été touché par le premier séisme de 2010, doit prendre sa part au mouvement de solidarité », poursuit-il.

Parmi les priorités identifiées par les écologistes : le soutien à l’éducation des enfants et l’aide à la réorganisation des écoles et lycées ravagés par le séisme.

« Après cette aide d’urgence, nous proposons que la Région réfléchisse à une action plus pérenne, via des acteurs de terrain ou en engageant des discussions avec les collectivités haïtiennes, pour la signature d’un accord-cadre de coopération visant un développement durable en Haïti », ajoute Karfa Diallo, conseiller régional et président de l’association Mémoires et Partages.

« En ces moments difficiles, il faut aussi rappeler l’histoire : en 1804, la France avait exigé et obtenu d’Haïti le versement d’indemnités pour le prix de sa liberté conquise lors de la révolution haïtienne qui avait mis fin à l’esclavage des noir.e.s. Cette « dette » a été récemment estimée à 35 milliards d’euros (sans les intérêts) par l’économiste Thomas Piketty », souligne-t-il.

« Face à une épidémie de Covid19 qui ne peut qu’accentuer les conséquences absolument désastreuses pour les populations haïtiennes, notre groupe se tient bien sûr à la disposition de la Région pour contribuer à ce nouveau paradigme de coopération, consciente des héritages mais exigeante sur les finalités, au profit des populations », conclut Nicolas Thierry.